L’allocation chômage est un avantage dont bénéficient les salariés dans le secteur privé. Après avoir rempli les conditions nécessaires, le salarié en rupture de contrat se verra verser une indemnité. Cette dernière lui permettra de faire face à ses besoins en attendant de décrocher un emploi rémunéré. Afin d’éviter les mauvaises surprises, il faut bien comprendre les méthodes de calcul.
L’allocation chômage ou aide au retour à l’emploi est un dispositif permettant de compenser la perte momentanée du revenu. Grâce à l’ARE, les personnes concernées peuvent assumer les besoins de leur famille jusqu’à l’obtention d’un nouveau travail. Suite aux différentes réformes de l’assurance chômage, le calcul allocation chômage a connu des modifications ces dernières années. Il est ainsi nécessaire de faire le point à ce sujet. Il importe de comprendre que toutes les rémunérations touchées par le salarié ne sont pas considérées dans le calcul. Cet article apportera les informations utiles à connaître pour la détermination de la somme d’une allocation chômage.
Quel est le calcul des allocations chômage ?
Plusieurs critères rentrent en ligne de compte dans le calcul des allocations chômage. Outre le montant de l’ancien salaire, il est nécessaire de savoir si l’individu a travaillé à temps plein ou partiel. Sans oublier les primes, les gratifications ainsi que les différentes indemnités.
Les rémunérations intégrables
Afin de ne pas se tromper durant le calcul, il convient de recenser toutes les rémunérations intégrables. Il s’agit notamment :
- Du salaire fixe mensuel ;
- Du salaire variable comme les commissions sur les ventes réalisées ;
- Des gratifications et récompenses : prime de panier, prime de salissure, prime de bilan ;
- Le 13ème mois ;
- Les heures supplémentaires, à condition qu’elles ne dépassent pas 208 heures durant le mois.
Il arrive que ces rémunérations enregistrent une baisse dans le cadre de certains événements comme le congé de maternité. Il en est de même lors des arrêts maladie, accident de travail, etc.
Les primes à ne pas intégrer
Les autres rémunérations comme les notes de frais et les indemnités de congés payés ne sont pas à intégrer dans l’estimation. C’est également le cas des avantages ci-après :
- Les indemnités de licenciement ;
- La prime de participation ;
- La prime de précarité ;
- Les indemnités de préavis.
Les salaires n’ayant aucun impact sur l’accomplissement des missions ou des responsabilités ne sont pas considérées. Pour trouver toutes ces données, il n’est pas nécessaire de chercher loin. Il suffit de consulter l’attestation de fin de contrat.
Parmi les documents que l’employeur doit remettre au salarié lors de la rupture du contrat figurent :
- L’attestation Pôle emploi ;
- Le reçu du STC ou solde de tout compte ;
- Le certificat de travail.
Les méthodes pour calculer l’ARE
Il existe deux méthodes pour le calcul de l’ARE. La première formule se présente comme suit : SJR ou salaire journalier de référence x 40,4 % + 12,12 euros. Cette méthode est applicable depuis le 1er juillet 2021. Pour la seconde formule, il suffit de déterminer les 57 % du SJR. Après avoir obtenu les deux résultats, il faut prendre le plus avantageux.
Cependant, il faut toujours respecter le plafond et le plancher. Ainsi, l’ARE journalier brut ne doit pas être inférieure à 29,56 euros ni supérieure à 256, 96 euros. De plus, il faut également s’assurer que le montant de l’allocation chômage n’excède pas 75 % du SJR. Quant au montant net, il s’obtient en déduisant les éventuelles retenues. Il s’agit des cotisations sociales comme la CSG et la CRDS et de celle pour la retraite complémentaire.