En plein essor en France, l’activité de freelance procure de nombreux avantages comme elle présente plusieurs inconvénients. À ce titre, elle peut entre autres fournir une grande liberté dans la réalisation de ses tâches. En revanche, la recherche de missions peut sembler difficile, notamment lorsqu’on débute dans le secteur. Heureusement, plusieurs moyens existent pour éviter cela.
Dans l’Hexagone, le travail indépendant attire de plus en plus de personnes sur le marché de l’emploi. En 2018, le nombre de freelances dans le pays a été estimé à plus de 930 000. Dix années auparavant, ce chiffre était à un niveau environ deux fois plus bas.
Cette évolution résulte surtout de la reconversion professionnelle de salariés ainsi que de demandeurs d’emploi. À première vue, tout le monde peut se tourner vers l’activité de freelance. Toutefois, il est nécessaire de prendre en compte les paramètres y afférents. Cela concerne entre autres les points positifs et négatifs, la recherche de missions, etc.
Plusieurs facteurs poussent certains employés à opérer en freelance. À ce titre, la grande liberté d’organisation qu’offre ce statut figure parmi les plus fréquemment évoquées. Une situation valable d’abord en termes de cadre de travail. Libérée des contraintes du salariat, la personne concernée peut choisir où elle souhaite effectuer ses tâches. Elle peut ainsi exercer à domicile ou bien dans les locaux de ses clients. Ensuite, il bénéficie d’une flexibilité dans la gestion de son emploi du temps. Il peut en ce sens ajuster celui-ci à sa vie familiale par exemple. Par ailleurs, l’absence de plafond en matière de rémunération pour certains statuts juridiques constitue aussi un des grands points positifs d’être freelance. Tout variera selon la quantité de missions qu’il réalisera au cours d’une période déterminée.
Malgré ces avantages, il faut toutefois noter que ce statut comporte également quelques inconvénients. Si le salarié d’une compagnie bénéficie d’un revenu relativement stable, la situation d’un freelance sera différente. Il pourra être confronté à une paie irrégulière au cas où moins de clients recourent à ses services. De surcroît, être indépendant implique une charge de travail plus importante. L’intéressé devra entre autres procéder fréquemment à une prospection commerciale. D’autant plus qu’il devra disposer des instruments appropriés à cette fin. En outre, il y a également le risque de retard ou de non-paiement auquel s’expose le prestataire. Avant chaque collaboration, il devra toujours faire preuve de vigilance envers les nouveaux clients.
Né en quelque sorte de l’hybridation du statut de salarié et de freelance, le portage salarial procure à l’adhérent les privilèges des deux concepts. Destiné aux professionnels offrant des prestations intellectuelles, il permet à ce propos de profiter du régime social des employés ordinaires. Cela porte notamment sur :
En parallèle, cela n’enlève en rien l’autonomie du salarié porté. Celui-ci peut se traduire par le libre choix des missions, la fixation du tarif journalier moyen, etc.
De plus, être porté quand on est freelance, c’est aussi bénéficier d’une garantie financière en cas de défaillance de son client. Et la liste ne s’arrête pas là. Il y a encore une myriade de points qui méritent attention :
À noter seulement que cela nécessite la renonciation d’une part de son chiffre d’affaires à la société de portage.
Le déroulement de ce statut reste simple. D’un point de vue juridique, l’engagement y afférent ne prévoit aucun lien de subordination. Le Code du travail explique à ce sujet qu’il s’agit d’une relation contractuelle entre trois parties :
Dans ce contexte, le rapport qu’entretiendra l’employé avec les deux autres parties se fera comme suit :
De ce fait, le salarié reste maître de son activité. Il négociera ses conditions, adoptera sa propre stratégie… Quant à la société de portage, elle s’occupera de la gestion comptable, administrative et juridique de celle-ci. Ce qui aide le freelance à se concentrer pleinement sur la réalisation de ses missions. En échange, l’entreprise prend une commission comprise en général entre 5 et 10% sur la facturation du travailleur. De son côté, celui-ci percevra à chaque fin de mois un salaire. Ce qui lui garantira une certaine stabilité de revenus qui lui permettra de concrétiser ses projets d’avenir.
Dans la recherche de missions, les freelances peuvent recourir à une multitude de solutions. Afin de montrer ses compétences dans une filière quelconque, il est possible de rédiger un billet de blog. Plus important encore, créer son propre blog peut conduire à de nombreuses opportunités. À souligner que cela exige de la régularité. Sachant que les résultats n’apparaîtront que sur le long terme, il convient de publier au moins un post par mois.
Dans un autre registre, évoquer son souhait à ses connaissances est aussi une excellente manière de procéder. Pour cela, il s’avère nécessaire de communiquer et de faire partager ses compétences sur les réseaux sociaux. D’ailleurs, une grande part de professionnels recourent aujourd’hui à LinkedIn pour émettre des offres de missions.
En outre, le travailleur indépendant peut également assister à des évènements professionnels dédiés au freelancing (salons, meetups, soirées, etc.). De cette manière, il pourra rencontrer et échanger directement avec des clients potentiels. Ce qui ne convient pas forcément à tous les profils.
Pour les plus introvertis, le moyen le plus simple, c’est d’adhérer à une plateforme spécialisée dans leur secteur d’activité.