Autonomie professionnelle

Que signifie l’autonomie professionnelle ?

Selon les experts en gestion des ressources humaines, l’autonomie au travail désigne la capacité du salarié à être acteur de sa vie professionnelle sans avoir besoin d’assistance ou d’être supervisé. Cela porte sur plusieurs dimensions :

• savoir exactement ce qu’on attend de lui et la faire sans attendre des ordres ;
• choisir ses horaires, les modalités d’exécution du travail, les outils à utiliser ;
• prendre des initiatives et des décisions pertinentes dans le cadre de son travail ;
• s’auto-organiser comme il le souhaite afin de réaliser les différents travaux dans les délais ;
• anticiper ses activités à court, moyen et long terme ;
• réagir avec discernement face à des situations prévisibles ou non censés être sous son contrôle ;
• disposer d’une marge de manœuvre lors d’un incident ;
• exploiter et développer ses savoirs et savoir-faire ;
• participer à la prise des décisions qui le concernent, ou qui concernent le collectif ;
• remettre en cause les règles qui affectent l’accomplissement des tâches et proposer des améliorations.
• influencer les orientations, objectifs et choix stratégiques de l’entreprise.

Sans autonomie, le travailleur peut ressentir de l’ennui ou des tensions, sans possibilité de répondre à de fortes exigences de la manière qu’il pense la mieux adaptée. Le manque de confiance de sa hiérarchie et/ou le contrôle accru est susceptible d’entraîner une perte de motivation, une baisse de l’efficacité, une dégradation de la santé physique (troubles du sommeil, dépendance au tabac ou à l’alcool…) et mentale (stress, dépression…).

Le salarié qui manque d’autonomie risque de stagner à un poste qui sous-exploite son potentiel et ne correspond pas à ses aspirations. Une telle situation le pénalise, et pénalise l’entreprise, qui subit une augmentation de l’absentéisme et du turnover ainsi qu’une baisse de productivité.

Cette « liberté » requiert intelligence, réflexion et un certain niveau de compétences, indépendamment du niveau hiérarchique du travailleur ou de son statut.

La formation est essentielle pour atteindre l’autonomie professionnelle, car elle permet :

• d’acquérir des connaissances essentielles à l’exercice de la fonction,
• de découvrir des méthodes et astuces pour gérer au mieux les situations réelles pouvant survenir,
• d’apprendre à mettre ses idées en pratique,
• de maîtriser les outils nécessaires au métier.

Dans les entreprises, le management a un rôle essentiel à jouer pour développer l’autonomie au travail des salariés, favorisant leur bien-être et leur motivation, avec un impact positif sur la performance individuelle et collective.

Quelle est la place de l’autonomie dans le portage salarial ?

Le portage salarial a connu un essor fulgurant ces dernières années. Pour les indépendants, c’est un moyen de combiner autonomie professionnelle et protection sociale. Avec ce statut juridique, il n’est pas nécessaire de créer une entreprise pour lancer son activité. Le salarié porté prospecte et se constitue sa clientèle lui-même et en conserve la propriété. Il détermine également ses tarifs en toute liberté et négocie ses honoraires avec chaque entreprise cliente en fonction de la complexité et de l’étendue de la mission.

Mais surtout, le freelance en portage salarial gère son emploi du temps selon ses souhaits et ses impératifs, ce qui lui permet de mieux équilibrer vie privée et vie professionnelle. Il décide des modalités de travail (lieu, rythme) et prend ses décisions en fonction de ses propres compétences.

Tout en exerçant son activité en autonomie, le travailleur porté bénéficie de la couverture sociale du salarié : assurance maladie, prévoyance retraite, complémentaire santé, assurance chômage, droit à la formation, congés payés.

Il s’agit de la formule idéale pour se consacrer au métier que l’on aime sans avoir à se préoccuper des questions administratives, dans la mesure où la société de portage salarial s’occupe de toutes les formalités administratives, comptables, fiscales et juridiques liées aux missions du consultant indépendant, en échange d’une commission désignée par « frais de gestion ».

Elle s’occupe notamment de l’établissement des contrats commerciaux avec les entreprises clientes, de la facturation, du recouvrement, du règlement des cotisations sociales, etc.

Enfin, la société de portage offre un accompagnement complet à chaque salarié porté afin de l’aider à développer son activité. Ce soutien comprend des conseils d’experts, des formations (étoffer son réseau, fixer et négocier ses tarifs, élaborer une offre de services percutante), des ateliers, des rencontres entre les membres du réseau de consultants.