Les partenaires sociaux s’accordent sur un premier effort pour la réforme du système de retraite. Cet effort sera significatif en termes de perte de revenu pour les retraités. Dans ce cadre, le travail par missions offre un heureux complément aux revenus de la retraite et permet de retrouver un pouvoir d’achat plus confortable. Encadrés par le portage salarial retraite, ils se positionnent en experts qui au travers de missions proposent leur savoir-faire aux organisations. Ainsi ceux qui ont l’expérience peuvent éviter aux plus jeunes des essais erreurs qui coûtent cher aux entreprises. Ils rendent service à notre société en lui faisant bénéficier d’expertises souvent précieuses. L’expérience c’est souvent un temps important de gagné.
Des hausses de cotisations et la fin de l’indexation des pensions
Après sept séances de négociation, les partenaires sociaux qui gèrent les régimes de retraite complémentaire se sont entendus sur un accord mercredi dernier pour en assurer le financement dans les 3 années qui viennent.
Ce texte, qui prévoit des hausses de cotisations et la fin de l’indexation des pensions sur l’inflation est un premier pas en vue de la réforme plus générale que le gouvernement doit conduire pour assurer la pérennité du système par répartition à plus long terme. Il permet de réduire le déficit annuel des caisses AGIRC et ARCRCO de 3,1 milliards d’euros d’ici 2017.
Le texte signé par le MEDEF, FO, la CFTC et la CFDT, doit encore être ratifié par leurs adhérents, alors que la CGC et la CGT ont indiqué qu’elles ne le signeraient pas. Pour qu’un accord entre partenaires sociaux soit valide il faut que la majorité des organisations représentatives le signent.
Les implications pour les cotisations et les pensions
En bref, le projet d’accord prévoit une hausse de 0,1 point des taux de cotisation au 1er janvier 2014, et de 0,1 point supplémentaire le 1er janvier 2015. Les cotisations qui financent l’Agirc et l’Arrco sont acquittées à la fois par les salariés (à hauteur de 40 %) et les employeurs (60 %). Cela rapportera 1,1 milliard d’euros.
Le texte prévoit aussi une désindexation partielle des pensions des 11,5 millions de retraités du secteur privé. Pendant trois ans, leurs pensions complémentaires seront revalorisées d’un point de moins que l’inflation. Et cette désindexation interviendra dès le 1er avril 2013. Autrement dit, les retraités verront leur pouvoir d’achat reculer légèrement jusqu’en 2015. Une économie de 2 milliards d’euros.
Cette année, les pensions Arrco (pour tous les anciens salariés) progresseront de 0,8 %, un peu plus que les pensions Agirc (pour les anciens cadres), qui n’augmenteront que de 0,5 %. C’est la première fois depuis le début des années 1990 que les pensions progresseront moins vite que l’inflation. Et à l’époque, la désindexation n’avait duré que deux ans.
On le voit la retraite impose de plus en plus une baisse importante de revenus. Or dans les premières années le train de vie reste le même : il faut notamment payer les impôts de l’année précédente avec un revenu de référence nettement plus élevé que celui de la retraite. Par ailleurs, un jeune retraité souhaite souvent voyager, profiter du temps libre pour sortir, faire plaisir à ses petits-enfants, autant d’extras qui donnent du goût à la vie. Le travail par missions amènera le meilleur équilibre qui soit entre les activités de loisirs et la poursuite d’une activité professionnelle.