Outre la consonance éminemment anglo-saxonne, qu’ont en commun le coworking, le crowdfunding, le couchsurfing, bla bla car ou encore airbnb ? Oui, on pense tout de suite à l’idée de partage ! Et il s’agit en réalité de manifestations de ce qu’il est convenu d’appeler l’économie collaborative et qui, selon une étude de la Commission européenne1, constitue un secteur d’activité avec un potentiel de croissance de 25% par an et de 110 milliards de dollars de chiffre d’affaires2!
Qu’est-ce que le co-working ?
Le co-working ou travail coopératif / collaboratif est une remarquable manifestation de cette forme d’économie dite collaborative à laquelle les Français s’intéressent de plus en plus jeunes. Il présente deux caractéristiques principales :
- La première, c’est une unité de l’espace de travail : les travailleurs partagent un espace commun, notamment équipé de bureaux et d’un accès Internet : réfractaires à l’open-space s’abstenir ;
- La seconde, c’est une mutualisation des ressources : il y a une volonté partagée par les travailleurs de « rompre l’isolement », ce qui conduit certains à souligner qu’il s’agit davantage de partager des valeurs que des bureaux. Nous verrons ci-dessous qu’en matière de portage salarial, il n’y a pas lieu de parler de rupture d’isolement, mais davantage de coopération renforcée.
Apparu en Californie en 2005, le concept connaît un succès en France où il semble d’ores et déjà exister pas moins de121 espaces qu’un site recense. Une grande partie d’entre eux se trouvent dans la région francilienne comme on peut le voir dans cette infographie.
Un terreau fertile pour entreprendre
Pour s’en rendre compte, prenons l’exemple des jeunes diplômés bac+5, avec éventuellement une première expérience, s’imaginant difficilement travailler seul à partir de chez lui – surtout quand l’on sait désormais que pour 42% des cadres, 50h de travail hebdomadaire est un… minimum. L’autre possibilité serait de louer un local, mais à quel coût ?
L’idée du coworking c’est précisément de permettre, à un coût abordable3, de disposer d’un espace de travail partagé avec des personnes dans le même état d’esprit et des projets distincts, multipliant les possibilités de partage, d’échange de best practices, de barcamps – eux aussi nés en Californie, et qui désignent des ateliers où 100% des présents participent – ou encore de collaboration.
Bref, en apportant ce supplément d’âme dont on a besoin quand on se lance jeune et seul, le coworking crée les conditions d’une émulation entrepreneuriale.
Portage salarial et coworking : pour une coopération renforcée
Si en portage est toujours louée l’indépendance dont jouit le travailleur porté, qui fait précisément l’originalité de mode d’emploi par rapport à d’autres, jamais il n’a été question qu’indépendance soit synonyme d’isolement.
Tout au contraire, et c’est là la force du portage salarial, cette indépendance s’accompagne de formation, de couverture sociale et prise en charge de l’activité non-opérationnelle :
- de formation tout d’abord (marketing, internet, informatique, gestion), permettant d’établir un lien fort entre la société de portage et le travailleur porté. ITG, qui l’a bien compris, a conçu une stratégie spécifique et ambitieuse pour accompagner ses consultants dans le développement de leur activité ;
- de couverture sociale ensuite : garantie d’un salaire minimum dès le premier jour d’activité avec droit à l’assurance chômage, protection en cas de maladie, d’accident ou de décès, offre de mutuelle ;
- de prise en charge de l’activité non-opérationnelle enfin : traitements comptable, fiscal et administratif intégralement pris en charge par ITG !
Toujours est-il que pour peu que l’on ne soit pas rétif au travail en open-space, le coworking est un outil d’accompagnement supplémentaire du travailleur porté : à un important soutien d’ITG, la compagnie quotidienne de jeunes entrepreneurs et le partage que cela suppose ont sans nul doute des vertus stimulantes !