Une étude de l’Apec, publiée le 27 janvier 2015, intitulée « La mobilité externe des cadres », s’intéresse aux raisons qui poussent les cadres à changer d’emploi. Plongée dans les motivations profondes du besoin d’air des managers français.
La quête de responsabilités et d’une meilleure rémunération
La mobilité externe du cadre, c’est à dire le choix d’un employé de quitter son entreprise d’origine pour une autre, permet souvent aux cadres de voir le périmètre de leurs responsabilités s’élargir et s’apparente à une promotion hiérarchique. Ainsi 45% des cadres qui ont changé d’entreprise considèrent que ce changement peut-être assimilé à une promotion hiérarchique.
Cette mobilité s’accompagne aussi très souvent, dans 61% des cas, par une augmentation de la rémunération du cadre.
La volonté de quitter un environnement de travail difficile
Si, comme on a pu le voir, l’ambition est un moteur puissant dans la décision de changer d’entreprise, la première motivation avancée par les cadres qui ont quitté leur entreprise est la volonté de quitter un environnement de travail difficile. L’étude de l’Apec met ainsi en évidence que 22% des cadres ayant changé d’employeur le font en raison du stress et des problèmes relationnels qu’ils rencontrent au sein de leur entreprise.
Un changement qui ne laisse que peu de place aux regrets
La mobilité des cadres n’est que très peu souvent regrettée, puisque les travaux de l’Apec mettent en évidence que 83% de ceux qui ont changé d’entreprise se déclarent satisfait de ce changement. Les critères qui apportent la plus grande satisfaction concernent les conditions de travail et l’intérêt du poste.
Beaucoup se trouvent également plus efficaces en raison du fait qu’il se sentent plus engagé à travailler sur de nouvelles missions et dans un nouvel environnement.
Ces éléments sont précieux dans la compréhension des attentes, des aspirations et des motivations des cadres salariés.
La volonté de travailler dans un environnement nouveau, sur des missions nouvelles, c’est aussi l’esprit du portage salarial.