Hélène Lehongre
Expertise : Psychologue spécialisée en santé au travail
39 ans, habite Nantes.
« J’ai fonctionné en portage salarial avec ITG pendant 12 ans. »
Après une brève expérience de salariée, j’ai débuté mon activité autonome en 2000 comme formatrice. J’ai créé une SARL avec d’autres formateurs, mais je suis vite sortie du projet : j’ai été effrayée par le poids des charges et le fait qu’elles soient à acquitter quelle que soit la trésorerie. Le portage salarial m’a semblé beaucoup plus adapté aux aléas financiers.
Le portage salarial à Nantes m’a permis de développer mon activité à mon rythme, grâce au statut salarié. Dans les premiers temps, j’ai bénéficié du complément chômage, ce qui m’a permis de construire mes outils et mon réseau. A travers l’activité de consultant solo, j’ai découvert la complexité du monde du travail : quand on est consultant, on est une mini-entreprise à soi tout seul. Il faut être à l’aise en commercial, savoir rédiger, avoir des notions de rentabilité pour défendre ses prix, évaluer un temps de travail raisonnable par rapport à un budget donné…
C’est la qualité relationnelle et le professionnalisme qui se trouvent à mon sens au cœur de l’activité commerciale du consultant. Une chose est essentielle : avoir de la curiosité pour le client. De quoi a-t-il besoin ? Qu’est-ce que je peux faire pour répondre à son besoin ? Sa demande correspond-t-elle à ses attentes? A-t-il pleinement conscience des enjeux ? C’est ce réel intérêt pour l’autre, allié à votre savoir et votre savoir-faire, qui donne confiance au client et lui donne envie de vous acheter et de vous recommander.
En 2009, par le biais du fonds de formation d’ITG, j’ai suivi une spécialisation qui m’a permis de donner un tournant à mon activité professionnelle. J’interviens maintenant dans le domaine de la santé au travail. Là encore, l’écoute du client est essentielle. Derrière les discours sur la qualité et de vie et le bien-être des salariés, se jouent des enjeux complexes : l’obligation de sécurité de l’employeur, le climat social, la productivité qui se dégrade quand les conditions de travail se détériorent etc. Il faut bien connaître son sujet pour répondre aux besoins pas toujours exprimés.
En 2011, j’ai quitté Paris pour m’installer en région nantaise. Sans réseau, entre deux objectifs contradictoires (construire un réseau sur Nantes et générer du chiffre sur Paris), j’ai eu l’opportunité de rejoindre un cabinet de santé au travail à Nantes. Le portage salarial est une excellente carte de visite : j’ai été recrutée sans hésitation, mon employeur appréciant la dimension d’autonomie, de créativité, la capacité de travail du consultant, et surtout le fait que j’aie une pleine conscience du coût du travail et des contraintes financières liées au fonctionnement d’une entreprise. Apparemment, ce n’est pas si fréquent chez les psychologues !
Le bénéfice du portage salarial pour l’entreprise cliente :
Je pense que l’expert apporte un regard qu’on ne peut pas avoir en interne. Il est spécialiste de son sujet, ce qui le rend potentiellement source de solutions auxquelles l’entreprise n’aurait pas forcément pensé d’elle-même. Il fait gagner du temps en apportant des savoirs que l’entreprise mettrait du temps à acquérir.
Tout dépend de l’expert, et il faut le choisir avec soin évaluez s’il est véritablement expert sur son sujet, s’il peut vous apporter une réelle plus-value, et si le courant passe. Tout ceci repose sur les recommandations et sur les premiers contacts que vous aurez avec lui.
Biographie de Hélène Lehongre
J’interviens à tous les niveaux de prévention des risques psychosociaux :
- en amont sur des diagnostics, où j’accompagne les entreprises à repérer les facteurs de risques et de protection dans leurs organisations, puis à identifier les actions à mettre en œuvre pour réduire les risques
- en formant les équipes et le management à la communication, à la gestion des conflits, gestion du stress, et au management de proximité
- et en aval, avec l’accompagnement de salariés en souffrance au travail, soit en consultations individuelles, soit en groupe d’analyse des pratiques pour réfléchir aux façons de travailler, soit en débriefing post-traumatique, quand une équipe a été confrontée à un événement violent (hold up, suicide d’un collègue, décès…)