Le consultant freelance travaille par missions. Généralement, la plupart se passent très bien, mais il arrive que certaines missions soient plus difficiles que prévues. Le freelance s’inscrit auprès de ses clients avec une expertise précise. Il doit parfois dépasser sa zone de confort et accepter des missions challengeantes, qui font appel à des savoir-faire qu’il ne maîtrise pas totalement.
Quels sont les risques liés à la mauvaise gestion d’une mission ? Quelles sont les solutions pour gérer au mieux une mission difficile ?
Mission difficile : les risques associés
Pour un consultant freelance, il est parfois difficile de trouver de nouvelles missions, ce qui peut le pousser, obnubilé par l’obtention du contrat ou par une rémunération attrayante, à accepter une mission qui n’est pas totalement faite pour lui.
Si vous ne pouvez pas mener à bien la mission, vous vous exposez sur deux niveaux :
- Votre crédibilité : Le client peut nuire à votre réputation et vous compliquer fortement la tâche pour obtenir de nouvelles missions
- Votre trésorerie : Le client peut refuser de vous payer
Attention donc à prendre le temps de la réflexion avant d’accepter une mission : vous serez jugé avant tout sur votre réussite.
Comment gérer une mission mal calibrée ?
Avant de vous engager dans une mission dont le résultat est incertain, identifiez les risques au préalable et privilégiez la transparence. Pour cela, n’hésitez pas à alerter votre client en amont et à attirer son attention sur un point qui pose problème (mission trop complexe et dont une partie est en dehors de vos compétences, charge de travail trop importante, moyens insuffisants…).
Cette démarche peut vous permettre de trouver une solution innovante en négociant un aménagement, ou d’éviter une mauvaise expérience en refusant la mission si cela s’impose.
Quoi qu’il en soit, c’est un bon point de départ pour instaurer une relation de confiance avec votre client.
Si vous acceptez, valorisez vous en informant votre client que cette mission vous demande une adaptation particulière et que vous êtes prêt à faire un effort pour pouvoir lui proposer une solution. Réussir une mission difficile, qui vous a demandé un investissement particulier, est un excellent moyen de fidéliser votre client et d’en faire un prescripteur qui vous permettra potentiellement d’obtenir de nouvelles missions.
En conclusion
La liberté du freelance d’accepter ou de refuser des missions est un véritable avantage. En acceptant une mission difficile mais pas impossible, vous vous donnez l’opportunité de progresser et d’améliorer votre bagage professionnel, ou encore d’expérimenter d’autres réalisations probantes qui seront un plus pour vos clients.
Au contraire, savoir refuser une mission trop compliquée fait aussi partie de votre rôle. C’est un gage de professionalisme qui contribue à votre bonne réputation.
Si, somme toute, la mission se passe mal, c’est une façon de gagner en expérience et en humilité. Il faut savoir apprendre de ses erreurs pour éviter de les reproduire par la suite. Cela permet de mieux se connaître et/ou de se former en évoluant avec le marché de son expertise.