Abdullahi Muhammed est un freelance américain. Celui-ci raconte son expérience et ses craintes sur le média Forbes*. Nous vous proposons une traduction de son témoignage.
“J’aurais pu commencer le travail en freelance beaucoup plus tôt, mais ce n’est pas arrivé car j’avais trop peur de me jeter à l’eau. Et si j’étais rejeté ? Et si les gens rigolaient de mon offre ? Et si personne ne me répondait ? Qui achèterait des services et des conseils de la part d’une personne dont la langue natale n’est pas l’anglais ?
Si vous voulez démarrer votre activité en freelance mais que vous hésitez, voici mon témoignage. Personne n’est né sans peur, et c’est normal d’être terrifié de commencer quelque chose d’aussi grand que la création de votre propre entreprise. Pour autant, vous ne devez pas avoir peur d’aller au bout de cette idée.
Voici des questions que l’on se pose très souvent, des doutes auxquels sont confrontées les personnes qui veulent devenir freelance, et des solutions pour les dépasser.
Et si je ne trouvais pas de clients ?
Comme on dit, qui ne cherche pas ne trouve pas. Si vous restez assis et que vous attendez que les clients viennent à vous, vous n’êtes sans doute pas fait pour devenir freelance.
Il vous faudra être proactif, communiquer auprès de vos cibles, être à l’affût du marché et ne pas compter vos heures.
Vous pouvez aussi utiliser ces mêmes conseils pour interagir avec des prospects et des prescripteurs avant de lancer votre business en freelance.
Et si j’étais rejeté ?
Le rejet fait partie du jeu. Un “non merci” de la part d’un prospect ne signifie pas pour autant que c’est la fin du monde pour vous. Vous n’êtes peut-être pas la bonne personne pour ce projet mais il y en a certainement d’autres à venir. Ne prenez pas le rejet à titre personnel. Ce n’est pas toujours de votre faute si ça n’a pas marché, alors restez zen et ayez confiance en vous.
Quoi qu’il en soit, si vous enchaînez les refus, c’est sans doute le signe que vous prospectez auprès de la mauvaise cible, ou que vous avez besoin d’affiner votre argumentaire commercial.
Et si personne ne me prenait au sérieux ?
Au démarrage de mon activité, beaucoup de gens à qui j’ai dit que j’étais un rédacteur freelance m’ont regardé avec compassion. Certains d’entre eux ne savaient pas ce que cela voulait dire. D’autres pensaient que ça signifiait que j’étais sans emploi. Certaines personnes pensent que le travail en freelance n’est pas sérieux et ne considèrent pas suffisamment les indépendants.
Pour autant, si vous voulez devenir votre propre patron, apprécier la flexibilité et les autres bénéfices du travail en freelance, vous devez dans tous les cas lancer votre business et ne pas tenir compte des mauvaises langues.
Les autres ne vous prendront pas au sérieux si vous n’avez pas confiance en vous. Renforcez votre professionnalisme étape par étape : une carte de visite, un site professionnel, un joli portfolio et des mails vendeurs. Petit à petit, vous allez gagner le respect que vous méritez.
Et si je n’avais pas les épaules pour créer mon activité ?
Jongler entre de multiples projets, gérer la comptabilité, marketer son business et conclure de nouveaux contrats peut vite vous dépasser au quotidien.
Le stress est votre ennemi : vous y serez confronté au démarrage de votre activité, mais ne le laissez pas vous freiner.
Ce dont vous avez besoin, c’est de gérer intelligemment votre temps et de développer un business en vous appuyant sur des outils qui vous aideront à mieux travailler.
Il est important de mesurer le temps que vous passez sur chaque tâche. Cette donnée vous donnera une meilleure idée du prix du projet, vous permettra d’optimiser votre routine et de savoir si vous pouvez vous engager envers votre client ou si vous avez besoin de plus de temps.
Et si je n’arrivais pas à me faire respecter ?
En tant que freelance, vous devez toujours défendre vos intérêts. Dans ma propre activité, j’ai un client qui a un retard de paiement de plus d’un mois, je n’ai pas réussi à négocier de bons prix pour certains projets, et j’ai même un client sans scrupule qui m’a fait faire la moitié d’un projet gratuitement.
Toutes ces choses sont arrivées parce que j’avais peur de la confrontation : j’avais trop envie de satisfaire le client et je me suis souvent négligé moi même dans le processus.
Seulement voilà : être freelance c’est un business, pas un cercle d’amis. Vous avez le droit de demander un tarif à votre juste valeur, de refuser poliment des projets avec lesquels vous n’êtes pas à l’aise ou de dire à votre client que cette “petite faveur” est devenue un très gros projet, qui devrait être payé comme il se doit.
Ne laissez rien ni personne vous arrêter. C’est probablement le meilleur conseil que je puisse vous donner. Avant de lancer votre activité en freelance, admettez l’existence de votre peur, mais ne la laissez pas prendre le dessus sur votre aventure. Appuyez vous sur votre passion, votre créativité et votre persistance.”
* L’article original : 5 Fears That Keep You From Starting Your Own Freelance Business
Le portage salarial, pour créer son entreprise sereinement
Les interrogations soulevées par ce freelance en amènent une autre : existe-t-il des solutions pour créer son entreprise plus sereinement ?
Parmi les alternatives existantes, la formule du portage salarial mérite d’être considérée. En optant pour le portage salarial, vous êtes accompagné et conseillé sur la valorisation de votre expertise ainsi que la gestion de votre activité..
Ce choix vous permet de gagner un temps précieux : vos parties administratives, juridiques, fiscales et comptables sont prises en charge (en échange d’une commission de 10% sur votre chiffre d’affaires) par la société de portage qui vous salarie. Vous gagnez ainsi un temps précieux, qui vous permet de vous concentrer sur vos missions et votre développement commercial, sans craindre de vous laisser déborder.
En optant pour ITG, vous avez également l’opportunité de vous inscrire à notre parcours de formation, dans lequel nous proposons des modules spécialement adaptés aux enjeux du consultant freelance.