La Fondation Travailler autrement vient de dévoiler son étude : « Les travailleurs indépendants : identités, perceptions, besoins ». Réalisée en 2016 par le cabinet Elabe, cette étude met en lumière la richesse et la diversité des profils et des parcours des travailleurs indépendants, la vision qu’ils ont de l’indépendance à travers ce qu’elle a de positif mais aussi à travers les difficultés qui lui sont inhérentes. Quelles sont les questions abordées dans l’étude ? Qui sont les personnes ayant opté pour le travail indépendant ? Quelles sont les particularités des salariés portés ? Éléments de réponses.
Travail indépendant : les questions abordées dans l’étude
La Fondation Travailler autrement s’est donnée pour objectif d’appréhender la diversité du travail indépendant, de clarifier ce que nous savons de cette nouvelle façon de travailler pour s’éloigner des amalgames et des stéréotypes et de constater les points communs à ces différents travailleurs indépendants.
Le constat
On oppose souvent salariat et travail indépendant. La posture de la Fondation Travailler autrement est toute autre. L’étude met en lumière que, de la même façon qu’il y a une multitude de travailleurs salariés, il y a une multitude de travailleurs indépendants. Elle montre aussi que les actifs ont un besoin accru de liberté et d’autonomie, mais qu’il faut sécuriser et simplifier leurs parcours.
Qui sont les travailleurs indépendants ?
L’étude de la Fondation Travailler autrement donne plusieurs clés pour mieux comprendre la réalité derrière les mots « freelance », « entrepreneur », « travailleur non salarié », « travail indépendant »… Tous ces noms sont tombés dans le langage courant et s’immiscent dans les débats sur le travail. Souvent perçus comme étant en lien avec des plateformes, le travail indépendant recouvre des réalités et des situations bien différentes selon les statuts.
L’étude s’attache à comparer les profils, les parcours, les relations au travail et les besoins des salariés portés, des auto-entrepreneurs et des créateurs d’entreprise, qui témoignent d’une relation différente à l’indépendance.
Quelles sont les particularités des salariés portés ?
L’étude de la Fondation Travailler autrement donne plusieurs chiffres clés sur les consultants en portage salarial :
- Le salarié porté “type” est un homme (à 62 %), dont l’âge moyen est de 54 ans ;
- Son chiffre d’affaires moyen est de 40 000 euros, contre 16 000 euros pour les auto-entrepreneurs ;
- 89 % des salariés portés ont une vision positive de leur activité : ils perçoivent le portage comme une solution permettant d’exercer en autonomie et en toute liberté ;
- 60 % des portés disposent d’au moins 3 protections sociales : mutuelle, assurance maladie et chômage ;
- 74 % des consultants en portage salarial exercent une activité dans le B2B.
Interrogés sur les freins qu’ils rencontrent au quotidien, les travailleurs indépendants sondés dans le cadre de cette étude évoquent la solitude, des difficultés de prospection et pour organiser leur activité, la précarité et un manque de protection sociale.
Face à ces contraintes, les salariés portés sont les mieux armés : ils peuvent compter sur la sécurité du statut de salarié, un accompagnement et une mise en réseau assurés par la société de portage salarial. Par ailleurs, le portage salarial permet de s’appuyer sur un détachement administratif qui offre davantage de temps pour se concentrer sur les missions, la prospection et l’organisation de son activité au quotidien.
Envie d’en savoir plus ? Téléchargez l’étude de la Fondation Travailler autrement en intégralité en cliquant sur le bouton ci-dessous :