Document comptable servant de preuve d’achat et de vente d’un produit ou service, la facture témoigne également de la créance du créancier/client envers un débiteur/fournisseur. Bien que essentielle pour une activité, elle est rarement perçue comme une partie amusante par les consultants et les entrepreneurs contraints d’y avoir recours.
En portage salarial son édition est simplifiée. Chez ITG par exemple, celle-ci peut-être déléguée à votre correspondant(e) de gestion mais toujours sous votre dictée.
Ainsi nous décryptons pour vous différents modèles de facturation pour vous assurer de choisir le plus adapté à votre mission.
Quel modèle de rémunération choisir pour vos facturations ?
Tarif forfaitaire
Le tarif forfaitaire est un mode de rémunération à la prestation. Il est utilisé par certains indépendants comme les designers, graphistes ou photographes par exemple. Différent du TJM ou THM, ce modèle permet de fixer un prix de votre prestation dans sa globalité. Ainsi, peu importe que vous y passiez 3 jours ou 2 mois, c’est votre production qui est facturée.
THM: Le Taux Horaire Moyen
Le Taux Horaire Moyen (THM) fixe votre rémunération par heure travaillée. Ce mode de calcul est souvent utilisé par des conférenciers, professeurs ou coach pour des missions de très courte durée. En effet, pour des missions de quelques heures sur une journée il peut être difficile de dégager un TJM.
Ce taux reste rarement utilisé en portage salarial, mais il peut vous être utile pour la facturation de vos prestations courtes et ponctuelles.
TJM : Le Taux Journalier Moyen
Le modèle de facturation le plus souvent appliqué pour un freelance en portage salarial est le Taux Journalier Moyen (TJM). Ce mode de rémunération est plébiscité, notamment, parce qu’il vous permet de fixer le tarif de prestation à la journée que vous souhaitez appliquer sur la période de travail concernée.
Chez ITG, en concordance avec l’ordonnance du 1er avril 2015, le TJM minimum requis est de 280€/journée pour vos prestations de consulting.
La durée de mission et facturation: relation déterminante
Missions courtes
La durée de votre mission détermine votre facturation. Pour les missions courtes, le paiement en fin de mission est optimal. Comme souvent, tout dépend de vos besoins. Pour vos missions de moins d’un mois, elle est la forme de paiement la plus courante.
Missions longues
Pour vos missions plus longues, c’est le paiement mensuel qui obtient les faveurs des consultants. Un rythme de rémunération mensuel vous permettra ainsi de pouvoir subvenir aux besoins de votre foyer normalement sans attendre les fins de missions.
L’acompte, dans quel cas le demander ?
L’acompte est une avance que vous pouvez demander à votre client pour différentes raisons. Cette avance (ou ces avances en cas de missions longues) doit apparaître sur votre contrat et fera l’objet d’une facture. L’acompte peut représenter un pourcentage de votre rémunération finale et est conseillé dans certains cas.
Mauvais payeurs
Il peut arriver que vos clients soient parfois douteux ou connus comme mauvais payeurs. Dans ce cas ci, l’acompte peut-être une solution.
Avant de vous lancer dans une relation qui pourrait être conflictuelle avec un client, renseignez-vous sur ce dernier, sur ses chiffres et sur les avis d’anciens collaborateurs. Si votre client est identifié comme mauvais payeur, la demande d’acompte vous assure d’être payé pour votre expertise et peut permettre de dissuader votre client de tout délai de paiement trop long, puisque celui-ci vous a déjà réglé en partie.
Consultants producteurs
L’acompte peut-être une solution lorsque votre activité freelance engendre une production qui demande l’engagement de frais professionnels. Ces frais peuvent s’avérer onéreux et le versement d’un acompte vous évite d’avancer la trésorerie. Vous pouvez, par exemple, demander un acompte immédiat à signature du contrat de 30%, un second acompte de 20% à la moitié de la mission et le reste dû en fin de mission afin de percevoir de façon échelonnée votre revenu.
Un des avantages du portage salarial, comme le cadre légal l’impose, vous percevrez tous les mois votre salaire conventionnel, sans attendre le paiement de votre client. Au-delà de ce salaire minimum conventionnel, vous devez attendre le règlement de votre client pour percevoir un salaire complémentaire. Chez ITG, vous pouvez néanmoins bénéficier d’avances de salaire vous permettant de ne pas avoir à attendre le paiement de votre client pour percevoir vos honoraires. Pour en savoir plus, contactez un(e) de nos conseiller(e)s qui pourront vous renseigner à ce sujet.