Selon un baromètre réalisé par l’Agence France Entrepreneur (AFE), les Français préfèrent globalement être entrepreneurs que salariés ou fonctionnaires.
Plus de 15 millions de personnes concernées
Entreprendre est un sujet qui intéresse les Français. On compte près de 30% de la population, soit environ 15 millions de personnes, qui a un jour été concerné par l’entrepreneuriat. Ce dernier peut prendre différentes formes : avoir créé sa propre activité, y avoir songé ou avoir aidé une personne à le faire.
Ces chiffres proviennent de l’Indice Entrepreneurial Français (IEF) et ont été présentés lors du salon de la microentreprise (SME). Ce baromètre, réalisé par l’Agence France Entrepreneur (AFE) avec Pôle emploi et la fondation d’entreprise MMA, se base sur un modèle québécois et a été utilisé pour la première fois en France en 2016. L’objectif de cette étude est de mesurer la culture et la perception entrepreneuriale des Français.
Un statut qui suscite l’engouement
L’engouement pour l’entrepreneuriat est plus élevé chez les hommes (37%) que chez les femmes. L’indice entrepreneurial est également plus élevé chez les personnes actives (38%) que chez les demandeurs d’emploi (27%).
Les personnes de 30 à 49 ans sont également celles qui présentent un intérêt plus fort pour le travail en indépendant (36%) tandis que l’indice est de 30% chez les jeunes de moins de 30 ans. Ainsi, celle que l’on surnommait la génération Y est de plus en plus acculturée à la notion d’entreprendre.
Une tendance générale qui est confirmée par Dominique Restino, le président de la CCI Paris qui est également à la tête de l’Agence France Entrepreneur (AFE) : « le Président de la République parle de start-up nation, mais la France est un pays d’entrepreneurs qu’il s’agisse de créer des petites, moyennes ou grandes entreprises ».
Les raisons qui poussent à entreprendre
Pour un Français sur deux, l’entrepreneuriat est le choix de carrière le plus intéressant avec pour souhait principal le fait de « travailler à son compte » (27%) et « d’avoir sa propre entreprise » (22%). Parmi les motivations principales, on retrouve la possibilité « d’être son propre patron » (59%), « s’épanouir, réaliser un rêve » (50%) et « gagner plus d’argent » (32%). Autant d’arguments qui peuvent pousser les citoyens à se lancer dans l’aventure, qu’elles soient porteuses de projets ou pas.
Parmi les autres choix de carrière, devenir salarié du privé ou de la fonction publique n’est cité que par 17% des sondés.
La fibre entrepreneuriale
Il existe malgré tout certains freins à la création de sa propre activité. Parmi les personnes interrogées qui ont envisagé la possibilité de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, le risque d’échec (31%) et des investissements financiers trop importants (27%) font figure d’obstacles trop importants. Ces deux éléments empêchent ainsi certains Français de sauter le pas et de devenir entrepreneurs.
Enfin, toujours selon ce baromètre, 21% des Français ont déjà aidé un parent proche à créer ou gérer son entreprise et 20% déclarent avoir suivi un cours ou une formation à l’entrepreneuriat pendant leurs études. Autre forme d’entrepreneuriat qu’on a tendance à oublier : l’association. En effet, 21% des personnes sondées ont monté ou dirigé une association, ce qui fait qu’au total 39% de la population française a des antécédents entrepreneuriaux.
L’entrepreneuriat continue donc d’intéresser de plus en plus de personnes et il existe de nombreuses façons de se lancer. Pour pouvoir tester son activité avant de créer sa structure, le portage salarial est la solution idéale puisque le porté est lié à la société de portage par un contrat de travail. Il est donc salarié et bénéficie de tous les avantages du portage salarial : sécurité sociale, assurances chômage, retraite, prévoyance et mutuelle.