Au début de la crise, bon nombre d’entreprises hésitaient à se lancer dans le télétravail. Mais plus la crise perdurait, plus elles se rendaient à l’évidence : le télétravail est inéluctable.
Et comme beaucoup de travailleurs semblaient y avoir pris goût, les entreprises pourraient être contraintes de chercher un compromis, même une fois la pandémie de Covid-19 maîtrisée.
Les entreprises tiennent au travail en présentiel
Elles étaient réticentes à instaurer le télétravail au début de la crise sanitaire. Sans surprise, elles espèrent donc le retour de leurs employés dans les locaux une fois la pandémie passée.
Sauf que, du côté des salariés, le télétravail est apparu comme une révélation pour la majorité d’entre eux. Séduits par l’idée de pouvoir réorganiser leur agenda, mais surtout de choisir le cadre dans lequel ils travaillent, ils y ont trouvé une motivation supplémentaire pour accomplir leur tâche professionnelle.
Bien évidemment, les autres avantages matériels et logistiques sont également considérables. Certains mettent en avant le gain de temps conséquent en étant dispensés du trajet maison-bureau aller et retour, lequel engloutit pour certains deux bonnes heures de leur journée.
Pour leur part, les entreprises restent peu favorables à ce que leurs salariés effectuent la totalité de leurs tâches à leur domicile. Le travail en présentiel a également des avantages notables, ne serait-ce que l’esprit de cohésion de groupe.
Des compromis à trouver
Les entreprises ne sont pas contre l’idée qu’une partie du travail soit effectuée à domicile. 80 % d’entre elles sont même disposées à faire un geste en direction des employés. Mais pour la plupart, rendre le télétravail permanent est inenvisageable.
La proposition la plus fréquente est que le salarié puisse recourir au télétravail deux jours par semaine. 47 % des entreprises y sont favorables.
Le consulting à l’heure du télétravail
Les travailleurs indépendants auxquels les entreprises font appel pour des tâches spécifiques sont également en pleine réflexion concernant le télétravail.
Cependant, contrairement aux salariés, les consultants ont plus de facilité à intégrer le travail à distance à leurs activités. Et grâce au portage salarial, même s’ils n’ont aucun contrat de salariat avec l’entreprise, ils peuvent bénéficier des mêmes avantages que les employés réguliers.
Et même pour des missions de consulting hors des frontières, grâce au portage salarial international, il leur est tout à fait possible de travailler à l’étranger ou pour le compte d’un client étranger, tout en préservant les avantages du statut de salarié (allocation chômage, mutuelle, assurance maladie…).