Reconduction de la prime Macron en 2021
L’une des mesures prises au lendemain de la crise des gilets jaunes est la mise en place de la « Prime Macron » ou « Pepa » destinée à soutenir le pouvoir d’achat d’une partie des Français.
- En effet, seuls y ont droit les salariés, agents et intérimaires dont le revenu mensuel est inférieur à 3 SMIC au cours des douze mois immédiatement antérieurs à la date de paiement de l’aide.
- La somme est exonérée d’impôt et de charges sociales.
- Son montant peut atteindre 1 000 euros, mais est susceptible de doubler dans les situations suivantes :
- dans les entreprises ayant signé un accord d’intéressement,
- dans les PME qui emploient moins de 50 personnes,
- pour les métiers de la « deuxième ligne » pendant la crise sanitaire dans les entreprises qui ont engagé des démarches de revalorisation (aides à domicile, employés de la grande distribution, agents d’entretien des bâtiments privés ou publics et des espaces urbains, ouvriers du bâtiment, etc.).
Pour cette édition 2021, le nombre de bénéficiaires augmente en raison de la hausse du SMIC applicable depuis le 1er octobre. D’après le site du Service public, « sont concernés tous ceux qui perçoivent un salaire brut maximum de 4 768,41 euros par mois. Jusqu’au 30 septembre dernier, ce plafond s’élevait à 4 631,74 euros ».
Entre 2019 et 2020, une progression du nombre de salariés a été observée, de 4,8 millions à 6 millions de salariés. Quant au montant, il est passé de 400 à 458 euros en un an. Il reste que les employeurs sont libres d’accorder ou non cette gratification, mais ceux qui choisissent de la verser ont jusqu’au 31 mars 2022 dernier délai.
Le secteur du BTP dans la tourmente dans un contexte de reprise post-Covid
Depuis plusieurs mois, la filière BTP subit de plein fouet l’envolée du coût des matières premières (le bois, l’aluminium, le cuivre, l’acier, le fer…) et la pénurie de certains composants, entre autres pour les pompes à chaleur. Pour les professionnels du secteur, ce phénomène est dû à une explosion de la demande après la reprise post-pandémique, face à une production insuffisante. S’y ajoute l’accroissement du prix des énergies, comme l’électricité.
Afin de préserver l’accès à la propriété des Français, les sociétés de construction disent s’efforcer de ne pas répercuter intégralement l’évolution des prix sur leurs clients. D’autres adaptent les projets, en optant pour des modules plus simples pour éviter de gonfler le budget. Bon nombre de ménages ont dû modifier leurs plans, quand d’autres ont renégocié les termes de leur crédit immobilier. Ces techniques devraient se généraliser d’ici une baisse des prix, ou tout au moins une stabilisation de la situation.
Pour sécuriser son revenu, signer un contrat de portage salarial est une solution aux multiples avantages.
- En effet, la société de portage se charge de la facturation et du recouvrement entre autres formalités administratives.
- Et même si le client n’a pas réglé son dû, le salarié porté touche sa paie, qui correspond à ses honoraires hors taxes déduits des frais de gestion de la société et des cotisations sociales.
- Par ailleurs, il donne droit à une couverture sociale complète, incluant :
- l’assurance maladie,
- la mutuelle collective,
- la cotisation aux régimes de retraite de base et complémentaire,
- l’indemnité chômage,
- les congés payés.