La jeune génération est encouragée à se lancer dans la création d’entreprises. Mais devenir entrepreneur est loin d’être évident. Alors qu’il est difficile à l’heure actuelle d’obtenir un emploi au sein des entreprises existantes, créer la sienne apparait comme utopique, à moins de trouver une idée révolutionnaire. Mais est-ce vraiment aussi compliqué que cela ?
Écumer les salons ouvre des opportunités
L’obtention d’un diplôme universitaire représente l’achèvement d’un effort de longue haleine pour les étudiants. Mais les difficultés ne disparaissent pas pour autant à la sortie des bancs d’école.
Pour les jeunes fraîchement diplômés, les nombreux salons de l’emploi, comme celui qui s’est récemment tenu en Martinique, constituent une occasion idéale pour rencontrer d’éventuels employeurs, analyser l’état du marché, identifier les besoins et évaluer les différentes possibilités.
Conseils de la rédaction
Lorsque la recherche de fonds pour financer son entreprise s’avère trop compliquée, le jeune peut décider d’exercer en tant que travailleur indépendant. Et pour bénéficier de plus de sécurité, il lui est recommandé de recourir au portage salarial.
- Cette solution lui permettra de percevoir un revenu régulier, même en cas de baisse d’activité.
- Outre la garantie d’être rémunéré en toutes circonstances, le portage salarial en France lui permet également d’être mis en relation avec des entreprises en quête de consultants et de pouvoir ainsi démarrer rapidement une mission.
- La société de portage à laquelle il fait appel peut en outre l’aiguiller vers d’éventuels partenaires professionnels, ce qui lui offre la possibilité de développer sans grand effort son réseau.
Pour en revenir au salon de l’emploi qui s’est tenu en Martinique du 23 septembre au 5 octobre dernier, et malgré le contexte toujours marqué par la crise sanitaire et le confinement, les organisateurs ont placé de grands espoirs dans cet évènement, et souhaitent même en faire un rendez-vous incontournable dans les années à venir.
Il faut dire que le taux de chômage reste assez élevé en Martinique par rapport à la France métropolitaine (12 % contre 8 %).
Les quelque 220 offres d’emplois proposées lors du salon devraient contribuer à améliorer ce score et permettre aux jeunes martiniquais de mettre rapidement en pratique les connaissances qu’ils ont fraîchement acquises.
L’importance d’avoir un mentor
En Martinique comme ailleurs, de nombreux candidats à l’emploi peinent à trouver leur voie, faute d’accompagnement, alors qu’ils ont toutes les compétences requises.
L’accompagnement se révèle en effet essentiel pour les jeunes, que ces derniers envisagent une carrière en entreprise ou aspirent à devenir travailleur indépendant (freelance).
L’assistance d’une personne d’expérience permet même d’orienter le candidat à l’emploi vers une activité sans lien avec ses études ; le mentor étant capable de déceler et de développer des compétences que le candidat ne pensait pas détenir.
Ainsi, il n’est pas rare de voir des jeunes opérer un virage à 180 degrés et de se lancer dans un métier auquel il n’était pas prédestiné (un ingénieur en BTP qui finit dans la restauration, un étudiant en gestion qui se reconvertit dans l’artisanat…), et ce, grâce aux conseils avisés d’un accompagnateur.