Le chômage recule globalement de 0,7 % entre juin et juillet

D’après le dernier rapport publié par la direction des statistiques du ministère du Travail (Dares), le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A a reculé de 1,6 % entre juin et juillet. En revanche, une nouvelle hausse (+0,9 %) du nombre d’inscrits dans les catégories B et C a été constatée. Globalement, le chômage a reculé de 0,7 % sur un mois en juillet.

Évolution hétérogène du chômage dans les différentes catégories en juillet

D’après les données de la Dares, 3 596 millions de personnes étaient déclarées comme étant sans activité (catégorie A) auprès de Pôle emploi en juillet, soit 60 100 de moins que le mois précédent. Or, des baisses successives avaient déjà été observées en mai (- 134 100) et juin (-73 300). Par rapport à la même période l’année dernière, le taux de baisse du nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A grimpe à 11,1 %.

Dans les catégories B et C (activité réduite), le nombre d’individus qui se sont nouvellement identifiés auprès de cet organisme chargé de l’emploi a connu une nouvelle hausse (+0,9 %), avec 20 600 noms supplémentaires. Le ministère précise que cette progression des entrées est principalement due aux « fins de contrat et retours d’inactivité ».

Les chiffres de la Dares démontrent que sur les trois catégories, ce sont 39 500 personnes en moins qui se sont inscrites aux listes en juillet (-0,7 %) par rapport à juin, pour un total de 5 927 millions de demandeurs. Cependant, pour avoir une interprétation plus fiable de ses données, le ministère recommande de se baser sur ses statistiques trimestrielles plutôt que mensuelles, ces dernières étant « très volatiles ».

• À noter que le portage salarial permet de cumuler emploi et chômage. C’est l’un de ses principaux avantages au titre de la couverture sociale à laquelle ont droit tous les salariés, « classiques » ou portés.
• Ils bénéficient également de l’assurance maladie et de la mutuelle collective, et continuent de cotiser pour leur retraite et de valider des trimestres.
• En même temps, grâce au statut d’indépendant, ils conservent leur autonomie dans le choix des projets et leur organisation personnelle.

Ils peuvent contacter une entreprise de portage salarial telle qu’ITG.fr pour en savoir plus sur ce mode de travail et ses avantages.

Certains nouveaux chômeurs seniors en Suisse bénéficient de prestations transitoires

En Suisse, les salariés qui perdent leur emploi après 58 ans et ont épuisé leurs droits au chômage peuvent prétendre à des prestations transitoires en attendant le versement d’une rente de vieillesse. Cette mesure a été décidée pour éviter à ces seniors de puiser dans leurs économies ou de demander une aide sociale, sachant que leurs chances de revenir sur le marché du travail avant leur départ à la retraite sont faibles.

Le bénéfice de cette nouvelle rente-pont fédérale est soumis à conditions :

• Être domicilié en Suisse ou dans un pays de l’Union européenne ou de l’AELE ;
• Justifier d’un minimum de 20 ans d’exercice d’une activité professionnelle en Suisse, dont 5 années au moins après 50 ans ;
• Disposer d’un capital ne dépassant pas 50 000 francs ou 100 000 francs respectivement pour une personne seule ou un couple marié ;
• Satisfaire à certains critères de ressources.

Le mode de calcul du montant des prestations transitoires est identique à celui des prestations complémentaires AVS/AI (PC). Elles se composent d’un droit annuel qui s’obtient en soustrayant les dépenses reconnues du revenu, et auxquels s’ajoute le remboursement des dépenses de santé et d’invalidité non pris en charge par une autre assurance.

Pour en savoir plus, les nouveaux chômeurs âgés sont invités à s’adresser aux caisses cantonales de compensation ou à tout autre organe d’exécution compétent.