Le secteur du bâtiment fragilisé par plusieurs menaces

La pandémie de Covid-19 a eu des impacts lourds sur la filière bâtiment en France. Les perturbations de la chaine logistique mondiale compliquent l’approvisionnement en matériaux. En parallèle, la flambée des cours de certains de ces matériaux pèse sur les tarifs des professionnels du marché et leur compétitivité auprès des clients finaux. Preuve de la criticité de la situation, la durée de validité d’un devis dans certains secteurs n’est que de quelques heures.

Pénurie et forte hausse des prix des matériaux essentiels

Selon la Fédération des distributeurs de matériaux de construction (FDMC),

Les stocks de matériaux de construction se situent à leur niveau de crise.

C’est le cas du bois semi-transformé, de la plasturgie, mais également des mélanges chimiques. Avec la guerre en Ukraine, les briques et les tuiles en terre cuite se font également rares. Or, les problèmes de transport international causés par la pandémie de Covid-19 ont déjà considérablement allongé les délais de livraison, accentuant les tensions.

Par ailleurs, la Cellule économique régionale de la construction révèle de fortes hausses tarifaires des matériaux utilisés dans le bâtiment :

• entre + 35 et + 45 % pour l’acier et la ferraille,
• + 42 % pour les métaux (cuivre, aluminium, etc.),
• + 40 % pour le bois et le PVC,
• environ + 35 % pour les bétons-granulats-bitume,
• + 15 % pour la brique.

Les clients subissent la répercussion des prix, les professionnels n’étant plus en mesure de rogner davantage sur leurs marges. Résultat, de nombreux chantiers sont bloqués, reportés, voire parfois annulés, qu’il s’agisse de nouvelles constructions ou de rénovations.

Les professionnels redoutent d’ailleurs un impact lourd pour l’ensemble du secteur au cours des prochaines années. Les ménages n’ont plus d’éléments fiables pour planifier financièrement leurs projets. D’ailleurs, les devis ne sont plus valides que sur de très courtes périodes, parfois seulement de quelques jours ou même de quelques heures.

Une autre problématique concerne l’accès aux financements, un nombre croissant d’entreprises du bâtiment déplorent un resserrement des conditions d’obtention de prêt, ainsi qu’une diminution de la couverture d’assurance crédit.

L’enjeu du manque de main-d’œuvre

En effet, alors que les carnets de commandes sont à nouveau pleins, les jeunes candidats manquent pour répondre aux besoins. Les conditions de travail difficiles, notamment la pénibilité physique, sont dissuasives pour les nouvelles générations d’actifs, alors que les personnes actuellement en activité auront besoin d’être remplacées à court et moyen terme.

Attirer les jeunes vers les métiers du bâtiment représente par conséquent un autre défi de taille pour les professionnels du secteur. Un premier effort a été fait sur le salaire des détenteurs d’un contrat d’apprentissage. D’autres mesures sont à l’étude pour motiver davantage de candidats dans ce domaine.

Le portage salarial, un régime avantageux pour les indépendants

De plus en plus, les conseils et l’accompagnement d’un professionnel de l’immobilier sont précieux pour les porteurs de projet, qui privilégient souvent les agents indépendants, notamment pour leur flexibilité.

Dans un contexte complexe, ces derniers sont nombreux à choisir le portage salarial immobilier pour exercer leur activité.

• assurance maladie,
• mutuelle,
• prévoyance,
• cotisation retraite,
• allocation chômage,
• droit à la formation et aux congés payés.

En même temps, elle leur offre une totale autonomie dans le choix des missions, du montant de leurs honoraires et de la gestion de leur emploi du temps.

La société de portage se charge pour sa part de tout le volet administratif, comptable, fiscal et juridique. Elle apporte par ailleurs une assistance à ses collaborateurs portés afin qu’ils puissent fournir un service de qualités aux entreprises clientes et développer leur activité. Cette assistance peut prendre la forme d’ateliers de formation, de coaching, d’événements pour le réseautage…