Avec la propagation du covid-19, le télétravail s’est imposé pour beaucoup de professionnels. Normalement, les employés auraient dû reprendre le chemin de leur bureau une fois le confinement levé. Sauf que beaucoup d’entre eux semblent y avoir pris goût et ont décidé de continuer à travailler à domicile. Certains en ont même profité pour télétravailler depuis l’étranger. Ce phénomène concerne aussi bien les salariés d’entreprise que les freelances.
Un changement de cadre radical
Le télétravail a donné aux Français l’occasion d’effectuer leurs tâches professionnelles dans un cadre qui leur est familier, et dans des conditions qu’ils ont eux-mêmes définies.
D’ailleurs, ce constat a amené de nombreux Français à vouloir déménager, à chercher un lieu de vie loin de la pollution de la ville et plus proche de la nature.
Dans cette quête du cadre de vie idéal, certains télétravailleurs n’ont pas hésité à rêver plus grand et envisager un déménagement à l’étranger.
Un sondage récent révèle qu’ils sont particulièrement attirés par les villes ensoleillées. La péninsule ibérique fait l’objet d’un véritable engouement puisque le Top 3 des destinations rêvées se compose dans l’ordre de Barcelone, Lisbonne et Madrid.
D’autres sondés ciblent des destinations beaucoup plus lointaines pour garantir le dépaysement. Des pays comme Dubaï, l’ile Maurice, la Guadeloupe ou encore le Mexique ont été fréquemment cités.
Se mettre à son propre compte
Seul problème : les entreprises ne verront pas forcément d’un bon œil que leurs collaborateurs partent dans un pays lointain.
Dans ces conditions, le choix le plus judicieux pour le travailleur est de se mettre à son propre compte. Il pourra par exemple devenir consultant indépendant.
Bien entendu, à l’instar d’un départ à l’étranger, quitter son CDI pour s’installer en freelance n’est pas sans risques. Il peut toutefois recourir au portage salarial international et exercer ainsi son activité dans un cadre sécurisé.
- Grâce à ce dispositif, le travailleur indépendant a droit à la même protection sociale que les salariés classiques, sauf s’il opte pour une « expatriation » et non un « détachement ».
- En tant que salarié porté, il cotise à l’assurance chômage et touche des indemnités en cas d’arrêt de travail.
- Il paie des cotisations sociales patronales et salariales et pourra prétendre à une pension de retraite.
- En outre, il perçoit un revenu régulier, qui lui est versé par la société de portage sous la forme de salaires.