Deux sujets ont récemment marqué l’actualité financière en France. Le premier concerne le voyagiste eDreams Odigeo qui vient de boucler un nouveau tour de table fructueux auprès de ses investisseurs traditionnels. Le deuxième relate une divergence de point de vue entre la Banque de France et la Défense.
eDreams Odigeo vient de lever 75 millions d’euros auprès de ses investisseurs
Les levées de fonds permettent aux start-ups de soutenir la croissance de leurs activités, mais également de jauger la confiance que les investisseurs placent en elles.
Pour eDreams Odigeo, la confiance de ses investisseurs traditionnels semble intacte. Déjà auréolée du titre de « premier voyagiste en ligne en Europe » et figurant à la deuxième place du classement des plus grands vendeurs de billets d’avion au monde, l’entreprise peut continuer sur sa lancée et accélérer son expansion après le dernier tour de table qu’elle vient de mener.
En effet, lors de cette levée de fonds, eDreams Odigeo est parvenu à récolter jusqu’à 75 millions d’euros de la part de ses investisseurs. Le voyagiste a déjà une idée précise de la façon dont elle compte dépenser ces fonds nouvellement acquis.
D’après les explications de son CEO, Dana Dunne,
eDreams Odigeo utilisera cette somme pour augmenter le capital et, le cas échéant, sur le produit net qui en découlera. L’entreprise réservera 50 millions d’euros pour éponger ses dettes ».
Bon à savoir : le portage salarial pour les professionnels de la finance
Dans le monde de la finance, le destin des entreprises est souvent imprévisible. Aussi, se mettre à son compte constitue souvent une alternative judicieuse pour se prémunir contre une éventuelle faillite. D’autant plus que le consulting est en parfaite adéquation avec ce secteur.
Devenir analyste financier indépendant, consultant trader ou expert indépendant, ce sont là autant de carrières envisageables, hors du cadre de l’entreprise.
Par définition, le portage salarial offre aux travailleurs indépendants le même statut et les mêmes avantages que le salarié classique.
Le professionnel de la finance qui souhaite garder son autonomie serait donc bien inspiré de recourir à ce dispositif qui lui apporte une sécurité supplémentaire.
Conflit naissant entre la Banque de France et la Défense ?
À ce stade, il serait prématuré de parler de conflit, mais en effet, la ministre des armées a manifesté son incompréhension vis-à-vis de la décision de la Banque de France d’exclure l’usine d’armement des
Stratégies de développement responsable,
Au même titre que l’industrie du tabac ou des jeux d’argent.
Cette déclassification risque d’engendrer des conséquences notables puisqu’elle prive l’usine d’armement d’une grande partie de ses financements.
En porte-parole des différents acteurs du secteur, la ministre appelle aujourd’hui la Banque de France à revenir sur sa décision. Une requête qui semble cependant rester lettre morte. Convaincue du bienfondé de cette mesure, la banque centrale continue de camper sur ses positions.