La place de Google dans le monde de l’informatique n’est plus à démontrer. Cela dit, le géant américain peut se livrer à des pratiques qui ne font pas l’unanimité au sein de la communauté. Parmi les sujets de discorde figurent les AMP, ces pages que Google affiche systématiquement et auxquelles Brave et DuckDuckGo veulent mettre fin.
Un format apparu avec l’avènement de l’Internet mobile
Comme son nom l’indique, le format « Accelerated mobile pages », littéralement « pages mobiles accélérées », a été spécialement conçu pour la navigation Internet mobile (sur téléphone portable ou tablette).
Il s’agit d’un format plus léger, donc plus facile et plus rapide à charger, la vitesse étant devenue la principale exigence des internautes.
Les navigateurs Brave et DuckDuckGo dénoncent notamment le fait que celles-ci n’affichent qu’une version tronquée des pages sources et que, bien souvent, ces sources restent inconnues des internautes.
De plus, toujours selon Brave et DuckDuckGo, en convertissant les pages en format AMP, Google a la possibilité de les remodeler de manière à servir ses intérêts. Il peut par exemple se permettre de supprimer les publicités (source de revenus pour les propriétaires des sites) ou les liens hypertextes invitant l’internaute à aller plus loin dans l’exploration desdits sites.
En finir avec les AMP !
Alors que Google vient d’annoncer que, désormais, l’index de base pour le référencement des sites sera l’index mobile et que les pages AMP seront plus que jamais d’usage, les navigateurs Brave et DuckDuckGo ont publiquement fait part de leur intention de bloquer ces types de pages.
Pour cela, les deux entreprises vont mettre en place une politique baptisée « De-Amp ». Celle-ci consistera à réécrire les liens et les URL afin que les internautes soient directement dirigés vers les pages du véritable site.
Confier la tâche à des consultants ?
Vu l’ampleur de la tâche que peut représenter cette réécriture, les deux navigateurs pourraient éventuellement la confier à des consultants indépendants, lesquels sont de plus en plus nombreux à se mettre à leur propre compte avec la démocratisation du portage salarial informatique.
- Grâce à ce dispositif, il est beaucoup plus simple pour les consultants en informatique de lancer leur activité. En effet, ils ne sont plus obligés de créer une entreprise ou de se faire embaucher au sein d’une boîte déjà existante.
- De plus, aussi aléatoire que puisse être le marché de la consultance, le portage salarial informatique leur assure une rentrée d’argent régulière puisqu’ils sont considérés comme des salariés à part entière.