Confrontée dernièrement à des difficultés financières, la proptech Homeloop semble avoir trouvé sa planche de salut avec son rachat par le groupe Benedic. Les deux entreprises assurent cependant que ce ne sont pas ces turbulences qui ont motivé la fusion. Tous deux grands acteurs de l’immobilier, ils ont décidé de s’associer puisqu’ils sont sur la même longueur d’onde.
Un mariage de raison
Avant même d’évoquer une éventuelle fusion, le groupe Benedic et la start-up partageaient le même point de vue, notamment en ce qui concerne l’achat immobilier instantané. Leur coopération dans le domaine remonte à l’année dernière, lorsque les deux opéraient sous la marque « Nilla & Ben ».
Aujourd’hui, si la fusion se fait, les deux en sortent gagnants.
Homeloop trouve un partenaire de grande envergure sur lequel s’appuyer et le groupe Benedic profite du savoir-faire de la start-up en matière de digital et de l’intégration de cette technologie dans le domaine de l’immobilier.
En effet, jusqu’ici, le groupe Benedic était une agence immobilière des plus classiques et l’arrivée d’Homeloop dans son giron va lui apporter le petit plus technologique qui lui manquait pour être compétitif sur le marché. Le groupe compte donc sur sa nouvelle acquisition pour mener à bien sa transition vers le digital.
Le groupe va également profiter des marchés déjà conquis par Homeloop dans l’Hexagone, à savoir Paris, Nantes, Lyon, Lille, Metz, Nancy, Strasbourg ou encore Toulon. Les apports de la start-up lui permettront, entre autres, d’accélérer les transactions.
Nantes, terre de l’immobilier et du portage salarial
Comme énoncé précédemment, Homeloop est présente à Nantes et ce n’est pas un hasard. La cité nantaise est aujourd’hui une destination prisée par les candidats à l’acquisition immobilière.
Et cet engouement profite à un autre marché : celui de l’intermédiation immobilière et, par ricochet, celui du portage salarial.
Les négociateurs immobiliers sont de plus en plus adeptes du portage salarial. Ce statut leur permet de travailler en toute autonomie, sans avoir de lien de subordination avec l’agence qui fait appel à leurs services.
Et lorsque la demande augmente, l’offre essaie de suivre. Les sociétés de portage salarial Nantes commencent à se multiplier. Rien que dans le centre-ville, on en compte quatre.