La mise sous liquidation judiciaire de Kippit, une start-up toulousaine, vient d’être prononcée. Cette jeune pousse est spécialisée dans les appareils électroménagers durables. Si les entreprises de ce genre sont généralement promises à une croissance exponentielle, elle n’aura pas eu cette chance, la faute notamment à un fournisseur défaillant.
Un concept qui séduit, mais qui n’évitera pas la faillite
Le business model de Kippit repose sur la conception d’appareils électroménagers pouvant être réparés.
Elle vise ainsi à lutter contre l’obsolescence programmée.
La démarche est écologique, mais elle évite aussi de jeter trop rapidement des appareils qui peuvent encore servir. Le produit phare de l’entreprise est une bouilloire entièrement réparable.
Du côté de la clientèle, les produits proposés par la start-up séduisent, surtout qu’elle se revendique « 100 % made in France ».
Les commandes s’amoncellent, mais un grain de sable vient enrayer la machine : un des fournisseurs se dit ne plus être en mesure de fournir une pièce maîtresse de la bouilloire, à savoir la verseuse.
La situation est d’autant plus critique que Kippit a financé les outils de production du fameux fournisseur. Un investissement qui lui aura coûté plus de 400 000 euros.
Pour rappel, la bouilloire de Kippit se vendait autour de 230 euros. Et depuis son lancement, la start-up a réussi à écouler 2 100 exemplaires. Au moment de la mise sous liquidation, l’entreprise comptait encore près de 3 000 commandes non honorées.
Toulouse et le portage salarial
Outre les start-ups, Toulouse est devenue un hub incontournable pour les entreprises de tous secteurs. Les sociétés de portage salarial font partie des entreprises qui se multiplient à grande vitesse dans la Ville rose.
Le portage salarial Toulouse compte de plus en plus d’adeptes.
Outre les nombreux avantages qu’il prodigue, le portage salarial offre des conditions de travail optimales.
- Le salarié porté est délesté de toutes les tâches administratives et peut se concentrer pleinement sur le cœur de sa mission.
- Sans compter que ce mode d’organisation du travailleur indépendant est compatible avec toutes sortes de métiers qui s’exercent en tant que consultant ou prestataire de services.