Une analyse du rapport 2022 réalisé par l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs de l’association GSC met en évidence une forte augmentation du nombre de chefs d’entreprise se retrouvant au chômage dans la région Île-de-France. Au total, 2 496 entrepreneurs ont perdu leur emploi.
Des chiffres alarmants pour les entrepreneurs en Île-de-France
Que ce soit dans la petite couronne ou dans la grande couronne, les chiffres du chômage des entrepreneurs sont préoccupants :
- Dans les Yvelines, par exemple, 673 dirigeants d’entreprise ont perdu leur emploi en 2022, soit une hausse de +63,3 % par rapport à l’année précédente.
- En Seine-et-Marne, la situation est encore plus critique, avec 1 251 entrepreneurs qui se sont retrouvés au chômage, représentant un bond de +64,4 % par rapport à 2021.
- Dans les autres départements, bien que l’augmentation soit moins marquée, la tendance reste similaire.
- Seule la Seine-Saint-Denis enregistre une baisse de -7,4 %, mais même là, on dénombre 1 243 nouveaux chômeurs parmi les chefs d’entreprise.
Quels sont les facteurs qui affectent les entrepreneurs franciliens ?
7 pertes d’emploi sur 10 concernent les très petites structures de moins de trois salariés. En premier lieu, la pénurie de main-d’œuvre pèse sur le développement de leur activité. Ainsi, même si les commandes s’enchaînent, il est difficile d’assurer les missions.
La hausse inexorable du prix de l’énergie liée à la guerre en Ukraine accentue également les défis rencontrés par les entrepreneurs. Les secteurs de la construction, du tourisme et du commerce sont parmi les plus touchés.
Pour faire face sereinement à ces périodes incertaines, il est possible pour un indépendant de faire appel à une société de portage salarial. Statut innovant, le portage salarial, lui permet de bénéficier de la sécurité du salariat tout en préservant son indépendance.
Les très petites entreprises doivent être protégées
Pour Frédéric Barth, directeur général d’Altares et qui a participé à la mise en place de l’observatoire,
L’économie fait preuve d’une meilleure résistance que prévu, mais des mesures sont néanmoins à prendre pour protéger les très petites entreprises contre cette succession de crises ».
Après la longue période du Covid en effet, les entreprises et les entrepreneurs ont dans la foulée dû affronter l’inflation inhérente à la guerre en Ukraine.