La suppression des régimes spéciaux prévue par la réforme des retraites ne concerne que les nouveaux agents recrutés à partir du 1er septembre 2023. Ceux qui sont déjà affiliés à ces régimes spéciaux pourront préserver leurs droits, mais tout comme ceux relevant du régime général, ils subiront également le report progressif de l’âge légal de départ à la retraite ainsi que le relèvement de la durée de cotisation. Toutefois, selon les explications, leur calendrier sera décalé par rapport à celui du régime général.
L’âge légal de départ à la retraite s’appliquera à la génération 1970
Les travailleurs affiliés au régime général seront concernés directement par le départ à la retraite à 64 ans à partir de la génération 1968.
En revanche, pour ceux affiliés à un régime spécial, le nouvel âge légal de départ à la retraite (64 ans) ne s’appliquera qu’à partir de la génération 1970. Cette particularité s’explique par le décalage créé lors de la précédente réforme des retraites en 2010.
En ce qui concerne l’allongement de la durée de cotisation nécessaire pour bénéficier d’une retraite à taux plein, le rythme différera d’un régime spécial à un autre. Ainsi, le calendrier ne sera pas identique pour l’ensemble des régimes.
Par ailleurs, la réforme des retraites contraint les travailleurs indépendants à étendre la durée de leurs cotisations s’ils souhaitent obtenir le taux plein. En effet, la plupart de ces professionnels perçoivent des revenus modestes et ne cotisent que trois trimestres par an au lieu des quatre trimestres requis pour les salariés.
Néanmoins, grâce au portage salarial, les travailleurs indépendants exerçant des activités intellectuelles ou de services ont la possibilité d’accéder à la protection sociale du salariat, notamment en matière de droits à la retraite.
Bénéficier d’une meilleure retraite grâce au portage salarial
Les droits à la retraite sont reconnus comme étant un avantage majeur du portage salarial. Mais ce n’est pas tout, ce statut offre également d’autres avantages sociaux, tels que :
- les congés payés ;
- la mutuelle ;
- les allocations chômage ;
- la prévoyance ;
- les indemnités journalières en cas d’arrêt maladie ;
- l’assurance RC Pro de l’entreprise de portage.