L’immobilier reste un investissement de choix pour les Français expatriés. Selon le dernier rapport de l’Observatoire de l’expatriation de la Banque Transatlantique, réalisé par Opinionway en partenariat avec l’Union des Français de l’étranger (UFE), 52 % d’entre eux, qu’ils soient déjà propriétaires immobiliers ou non, projettent d’investir dans la pierre.
Un tiers des investisseurs expatriés ciblent la France pour leur projet
D’après ce 4e baromètre annuel de la Banque Transatlantique,
77 % des Français qui résident à l’étranger possèdent déjà un bien ou plus, Quand l’Insee indique que seulement 61 % des résidents sur le territoire national sont propriétaires immobiliers.
Pour 64 % de ces Français de l’étranger, le bien acheté se trouve dans leur pays d’accueil, contre 30 % dont le logement se trouve en métropole. À l’étranger, 60 % de ces propriétaires l’occupent au titre de domicile principal (+2 points par rapport aux résidents français).
Parmi les 52 % de Français expatriés qui envisagent de se lancer dans une nouvelle acquisition, 29 % vont privilégier l’Hexagone, dans 55 % des cas dans le but d’avoir un endroit où vivre à la retraite.
Trois régions sont particulièrement prisées par les expatriés :
- L’Île-de-France, plébiscitée par 26 % des sondés, Paris récoltant 20 % des réponses.
- La Provence-Alpes-Côte d’Azur, citée par 24 % (notamment le département des Alpes-Maritimes avec 11 %).
- La Nouvelle-Aquitaine, ciblée par 23 % des potentiels investisseurs (tirée par la Gironde avec 8 %).
Les freins à l’investissement immobilier en France pour les Français de l’étranger
En dépit de la cherté des biens, que 56 % des répondants pointent du doigt pour l’étranger, contre 45 % pour la France, plus d’un futur acheteur immobilier sur deux (51 %) estime que la fiscalité est plus favorable dans le pays où ils résident.
De même, 49 % d’entre eux sont persuadés de pouvoir dégager une rentabilité plus importante hors des frontières françaises.
Les expatriés évoquent d’autres freins à un investissement immobilier en France : l’impossibilité de visiter physiquement le logement (24 %), et les conditions d’accès au financement bancaire (24 %). D’une part, les taux d’intérêt remontent. D’autre part, les banques tricolores refusent souvent de prêter en raison des difficultés à évaluer le profil d’emprunteurs géographiquement éloignés, qu’ils soient salariés de sociétés étrangères plus ou moins connues. Et cela sans compter qu’il est complexe de mettre en place un prélèvement automatique des mensualités de remboursement du crédit.
En exerçant en portage salarial international, les salariés portés sécurisent leur activité et de ce fait ont un accès simplifié au crédit.
Or, souscrire un emprunt à l’étranger n’est pas évident, entre l’application de taux d’intérêt variables et l’absence de sécurité dans les pays qui ne pratiquent pas de taux d’usure.
Les investisseurs doivent par conséquent solliciter les conseils de professionnels pour préparer judicieusement leur opération, notamment ses implications fiscales et financières.