La dernière visite de Xi Jinping à Moscou ne serait pas synonyme d’une prise de position dans le conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine. Le Président chinois est venu rencontrer son homologue russe dans le but de renforcer la coopération entre les deux pays. Néanmoins, la question de l’Ukraine n’a pas été éludée, la Chine prônant la tenue de pourparlers.
Une visite pour renforcer les ententes
À en croire le ministère chinois des Affaires étrangères, la visite de Xi Jinping découle d’une invitation de l’homme fort du Kremlin pour renforcer la coopération entre les deux pays et ainsi accroître leur présence sur la scène internationale.
La question de l’Ukraine a été abordée et la Chine a réitéré sa neutralité vis-à-vis du conflit et exhorte les parties concernées à chercher des voies pacifiques pour résoudre la crise.
Toutefois, ce discours ne semble pas convaincre tout le monde. Le scepticisme est de mise en Occident, certains observateurs relevant que l’invasion de l’Ukraine a débuté peu de temps après le voyage du Président russe à Pékin pour assister aux Jeux olympiques d’hiver.
Les deux hommes avaient profité de l’occasion pour rappeler la force de leur amitié et de celle de leurs deux pays, une amitié qui devrait bientôt entrer dans une « nouvelle ère ».
C’est d’ailleurs cette forte proximité qui fait craindre à l’Occident un éventuel soutien de la Chine à la Russie dans le conflit russo-ukrainien.
La Chine, terre d’opportunités professionnelles
Tant que la Chine ne se pose pas officiellement comme soutien de la Russie dans le fameux conflit, ses relations avec l’Occident, en l’occurrence le Vieux Continent, devraient rester cordiales.
Une bonne nouvelle pour les travailleurs européens qui sont nombreux à choisir cette destination riche en opportunités professionnelles.
D’ailleurs, leur parcours professionnel en Chine pourrait être grandement facilité par le portage salarial international. En effet,
Ce dispositif leur permettra d’être immédiatement opérationnels et de proposer leurs services en tant que travailleurs indépendants, sans que l’entreprise donneuse d’ordre ait à les embaucher en tant que salariés. Les deux parties auraient beaucoup à y gagner.