Face à la crise sanitaire et la forte inflation qui s’en est suivie, le gouvernement a déployé des moyens financiers importants pour soutenir les ménages. En 2021, ces dépenses se sont chiffrées à 1 461 milliards d’euros, puis ont augmenté respectivement de +4,3 % et de +3,02 % en 2022 et en 2023. Face à cette situation, la Cour des comptes tire la sonnette d’alarme, inquiète de l’aggravation de la dette publique.
Le travail en temps de crise
La crise sanitaire est certainement derrière nous, mais les ménages n’en sont pas pour autant apaisés. Ils sont désormais confrontés à une inflation galopante, résultant à la fois de la pandémie de Covid et du contexte géopolitique actuel (le conflit russo-ukrainien en tête).
La crise sanitaire a été à l’origine de nombreuses pertes d’emploi et les personnes touchées peinent à rebondir. En effet, bon nombre d’entreprises sont encore trop fragiles et ne sont pas en mesure de recruter en masse.
Heureusement, des alternatives existent.
Le travailleur n’est pas obligé d’attendre de se faire embaucher. Il peut se lancer en tant qu’indépendant et intervenir auprès d’entreprises clientes pour des missions ponctuelles ou pour une collaboration à long terme.
Et pour apporter un cadre sécurisé à l’exercice de son activité, ce dernier peut recourir au portage salarial.
Cette option ne modifie en rien sa manière de travailler, mais lui offre plusieurs avantages fort appréciables,
À commencer par un revenu régulier similaire à celui d’un salarié traditionnel.
De plus, en tant que salarié porté, il aura accès à une protection sociale et sera déchargé des tâches administratives liées à son activité.
Cependant, ces avantages ne constituent qu’une partie infime des bénéfices auxquels il pourra prétendre.
Pour découvrir l’étendu des possibilités offertes par ce dispositif, il lui est recommandé de réaliser une simulation portage salarial sur un site spécialisé.
L’aide aux entreprises et aux ménages commence à coûter cher aux finances publiques
Selon la Cour des comptes,
L’État a dû débloquer 37,5 milliards d’euros en 2022, puis 12,5 milliards d’euros supplémentaires en 2023 pour financer les dispositifs de soutien en faveur des ménages et des entreprises les plus touchées par la crise sanitaire.
À ces montants s’ajoutent les coûts des mesures visant à atténuer l’impact de l’augmentation des prix de l’énergie, qui ont atteint plus de 25 milliards d’euros en 2022 et 36 milliards d’euros en 2023.
Ces dépenses exceptionnelles brouillent l’appréciation de l’évolution de la dépense publique totale, qui aurait progressé de +3,5 % en 2022 et de +0,7 % en 2023 même en neutralisant ces dépenses.
Il devient urgent de redresser les finances publiques, et Pierre Moscovici, premier président de la Cour, déclare que
Le redressement des finances publiques doit constituer une priorité nationale.
La France fait partie des pays de la zone euro ayant la situation financière la plus dégradée, ce qui en fait une source de fragilité non seulement pour elle-même, mais aussi pour l’Europe.