La nouvelle prime de la Caisse d’allocations familiales (CAF) vise à apporter un soutien financier spécifique aux femmes victimes de violences conjugales. D’un montant minimum de 600 euros, cette aide a pour vocation d’aider à la reconstruction des victimes loin du conjoint violent.
Accompagner les femmes dans leur quête d’une nouvelle vie, loin de la violence
Cette initiative gouvernementale, dévoilée par Aurore Berger, ministre des Solidarités et des Familles, représente une avancée significative dans l’accompagnement des femmes qui choisissent de briser le cycle de violences conjugales. Elle s’inscrit dans une volonté de réduire les obstacles rencontrés par ces femmes au moment crucial où elles prennent la décision de partir.
Le critère principal pour prétendre à cette aide est d’être victime de violences, documentées par des preuves datant de moins de 12 mois, en l’occurrence un dépôt de plainte et une ordonnance de protection.
Cette prime est accessible aux bénéficiaires, qu’elles soient encore en couple avec le partenaire violent ou déjà séparées, mais à condition que les violences aient eu lieu dans l’année précédant la demande. De plus, le montant de cette aide sera évalué en fonction des revenus et de la composition familiale de la personne qui en fait la demande.
En parallèle, cette mesure gouvernementale fait écho à une série d’autres dispositifs de protection des femmes victimes de violences conjugales déjà en place. Parmi ceux-ci figurent des moyens de sécurité tels que le téléphone « grand danger », le bracelet anti-rapprochement, ainsi que l’obtention d’une ordonnance de protection. Ces mesures s’ajoutent au numéro d’urgence 3919, destiné à recueillir les signalements de violences au sein du foyer.
Le portage salarial pour se reconstruire professionnellement
Le portage salarial offre une alternative professionnelle flexible à ceux et celles qui cherchent à relancer leur carrière ou à se réinsérer sur le marché du travail.
En ce qui concerne les avis du portage salarial, ceux qui ont franchi le pas sont majoritairement favorables.
En effet, il permet à des professionnels autonomes (des consultants) de bénéficier d’un statut à mi-chemin entre le freelance et le salariat classique. Cela leur accorde la liberté de choisir leurs missions tout en profitant d’une protection sociale et d’un cadre sécurisé pour exercer leur activité professionnelle.