Considéré comme une problématique non prioritaire depuis des années, le congé menstruel, déjà adopté en Espagne, commence à être pris au sérieux par les parlementaires français. En effet, trois propositions de loi relatives à ce sujet ont été déposées, une au Sénat et deux à l’Assemblée nationale.
Une idée qui est loin de faire l’unanimité
Si l’idée semble trouver un écho parmi les parlementaires, les partenaires sociaux se montrent plus réticents. Les organisations syndicales s’opposent ouvertement à la mise en place de ce dispositif, seule la CFDT propose de mener des expérimentations après l’organisation d’un dialogue social.
Quant à la Direction générale du Travail, l’inquiétude porte sur sa mise en œuvre. Quelques questions demeurent en effet sans réponses jusqu’ici : comment garantir la confidentialité des informations communiquées par les personnes concernées, et comment éviter les risques de discrimination ?
Pour sa part, la Première ministre, Élisabeth Borne, a déclaré que le gouvernement se penche sur la façon d’inciter les entreprises à adopter cette démarche.
Ainsi, même si ces propositions de loi déposées auprès des Parlements apportent une lueur d’espoir, le chemin vers l’encadrement du congé menstruel est encore parsemé d’obstacles.
Accéder à plus de flexibilité en devenant salariée portée
Le portage salarial permet d’aménager son temps de travail et de bénéficier de plus de confort.
Ces conditions de travail souples s’ajoutent aux autres atouts de cette forme d’emploi tels que les avantages sociaux du salariat classique : indemnités journalières en cas d’arrêt maladie, cotisations retraites, congés payés, allocations chômage, mutuelle et prévoyance.
Ainsi, les salariées portées peuvent prendre des congés menstruels en cas de besoin, car elles sont libres d’organiser leur emploi du temps comme elles l’entendent. En effet, elles préservent leur autonomie et peuvent travailler à leur rythme, même si elles ont signé un contrat de travail avec une entreprise de portage.
Cette forme d’emploi hybride se présente alors comme une solution pertinente en attendant qu’un texte de loi soit voté en leur faveur.