Les outils digitaux ne sont pas destinés à remplacer les hommes, mais à faciliter l’accomplissement des tâches de ces derniers. Sauf que dans certains domaines comme la finance, la digitalisation a pris une telle ampleur que le métier de courtier pourrait en pâtir. Cet état de fait engendre également des questionnements sur l’éventualité que le marché puisse être déstabilisé par ces outils.
Des algorithmes et des transactions qui se concluent à une vitesse vertigineuse
Dans un monde où la finance est quasiment « digitalisée », les transactions sont désormais traitées en millisecondes, voire en nanosecondes. En effet, les outils numériques permettent aujourd’hui d’automatiser bon nombre de processus et que les interactions se font à la vitesse de la lumière, voire encore plus rapidement.
Sur des plateformes spécialisées, les ordinateurs sont programmés pour surveiller sans interruption les fluctuations des actions sur le marché et réagir en conséquence, en acquérant ou en cédant des actions. Il est alors question de trading à haute fréquence.
Des opportunités pour les consultants informatiques
Le développement de tels algorithmes exige le recours à des professionnels, en l’occurrence des consultants informatiques qui peuvent être engagés pour des missions ponctuelles (conception de l’algorithme et maintenance) ou sur le long terme (pour des activités de veille notamment).
Grâce au portage salarial informatique, il est plus aisé pour l’entreprise donneuse de missions de trouver le consultant capable de répondre à ses besoins.
Elle doit juste faire appel à une société de portage et cette dernière la met en contact avec le professionnel le plus compétent.
Le « commerce » des ordres
L’un des nouveaux aspects apportés par les nouvelles technologies au monde de la finance est l’importance prise par les données.
Celles-ci sont devenues des marchandises à part entière et se négocient sur le marché de la même manière que les actions.
Autres denrées qui se négocient à prix d’or : les ordres. Il s’agit des commandes passées par les banques aux plateformes de trading lorsque l’investisseur achète des actions. Ces ordres constituent une mine d’informations précieuses pour les entreprises et celles-ci sont prêtes à investir de très grosses sommes pour les acquérir.