L’aérospatiale et le portage salarial, deux domaine parfaitement compatibles

Le portage salarial est l’un des dispositifs en pleine expansion. Il doit son succès à l’indépendance qu’il garantit aux travailleurs freelance tout en leur offrant suffisamment de sécurité en matière d’emploi et de revenus. À mi-chemin entre le salariat et l’entrepreneuriat, ce statut hybride est compatible avec un grand nombre de professions, plus particulièrement celles pouvant être pratiquées en consulting. Même l’ingénieur en aérospatiale peut tout à fait exercer son activité en tant que salarié porté.

Pourquoi le portage salarial séduit-il autant ?

Le salariat est synonyme de stabilité et de sécurité. En revanche, il présente un inconvénient majeur, à savoir une liberté restreinte. Certes, ce ne sont pas tous les salariés qui ressentent ce manque de liberté. Cependant, ils sont de plus en plus nombreux à vouloir bénéficier d’une plus grande marge de manœuvre dans l’organisation de leur activité professionnelle.

De travailler à leur rythme, tout en profitant de la même protection sociale que les salariés d’entreprise (assurance maladie, indemnité de chômage, retraite…) ainsi que d’une sécurité financière (percevoir des revenus réguliers).

Intervenir sur des missions spatiales

Ainsi, un ingénieur aérospatial peut, par exemple, proposer son expertise sur la dernière mission programmée par SpaceX le 16 décembre 2022.

La mission consiste à envoyer le satellite « Swot » sur orbite. Celui-ci sera chargé :

• d’observer le comportement des eaux de la planète (océans, lacs et rivières) ;
• d’en faire des analyses détaillées et de tenter de connaître à l’avance quand vont survenir les inondations et les sècheresses, dans quels endroits du monde ces catastrophes vont frapper et de quelle ampleur elles seront.

Une mission de ce genre peut également solliciter les compétences d’un ingénieur « eau et environnement », là aussi une profession parfaitement compatible avec le portage salarial.

SpaceX affirme que le niveau de précision des données qui seront récoltées ainsi que celle de la cartographie qui en découlera n’a jamais été atteint auparavant.

À noter enfin que la coentreprise franco-italienne Thales Alenia Space fait partie des acteurs majeurs engagés dans ce programme et que le lancement du satellite a fait l’objet d’un report de 24 heures.