À travers une réforme qui se veut « révolutionnaire », l’industrie du textile en France veut se racheter une conduite et se débarrasser de son image de gros pollueur. Ainsi, des contraintes supplémentaires seront dans un premier temps imposées aux grands acteurs (ceux dont le chiffre d’affaires est supérieur ou égal à 50 millions d’euros), avant d’être étendues aux plus petits (10 millions d’euros de chiffre d’affaires).
Une transparence accrue
Une conduite plus vertueuse passe par une plus grande transparence. Pour l’industrie textile, cela revient à afficher de manière claire (sur les produits ou sur le site internet) les pays concernés par le processus de fabrication de l’article, les éventuelles substances dangereuses, la présence de matières recyclées ou encore la capacité du produit lui-même à être recyclé.
Cette nouvelle règlementation entre dans le cadre de la loi Agec (anti-gaspillage pour une économie circulaire), laquelle est effective depuis le début de cette année.
Dans un premier temps, seules les entreprises réalisant 50 millions d’euros ou plus de chiffres d’affaires sont concernées par cette règlementation.
Mais ce texte va s’appliquer progressivement aux autres acteurs, à l’exception de ceux dont le CA est inférieur à 10 millions d’euros.
De son côté, le gouvernement a prévu de rendre obligatoire d’ici la fin de cette année un affichage environnemental similaire au nutri-score de l’industrie alimentaire, afin de renseigner sur l’impact environnemental des produits.
Favoriser le réemploi
Toujours dans le cadre de la réforme,
Une enveloppe de 100 millions d’euros sera distribuée aux organismes qui œuvrent à donner une seconde vie aux vêtements et chaussures jetés par leurs propriétaires.
Il faut savoir que la consommation de vêtements des Français a augmenté de +60 % au cours des 15 dernières années. Or, seulement 35 % des vêtements délaissés sont re-collectés par lesdits organismes, faute de moyens.
Le portage salarial dans l’industrie
L’industrie, textile ou autre, n’est pas composée uniquement d’employeurs et de salariés. Il peut aussi arriver qu’elle ait besoin de faire appel à des prestataires externes, pour bénéficier de compétences qui manquent en interne ou pour une mission ponctuelle.
Pour les industriels, le recours à une société de portage salarial est une pratique de plus en plus répandue.
C’est l’assurance d’embaucher un talent immédiatement opérationnel et doté d’une expertise pointue.