Les acteurs de la blockchain sont également concernés par la RSE (responsabilité sociétale de l’entreprise). Avec la quantité astronomique d’énergie nécessaire à son fonctionnement, le protocole d’échanges décentralisé d’Ethereum affiche une empreinte carbone très élevée. Mais grâce à sa nouvelle méthode de validation des transactions, la plateforme pourra désormais réduire significativement son bilan écologique. Concrètement, elle va passer du « proof of work », très gourmand en ressources, au « proof of stake ».
Une baisse exceptionnelle de la consommation électrique
En remplaçant le système de validation par « preuve de travail » par la « preuve d’enjeu », le réseau de transactions décentralisé d’Ethereum a réussi à réduire sa consommation d’énergie d’environ 99,99 %.
Lors de l’essai effectué le 15 septembre dernier, celle-ci est passée de 19,45 térawattheures à seulement 2,1 mégawattheures.
Les doutes concernant une probable remontée de la consommation étaient encore présents lors des jours suivants, mais un autre test mené le 21 novembre a permis de confirmer l’efficacité de la nouvelle méthode. Ce jour-là, la validation des blocs n’a nécessité que 2,9 mégawattheures d’électricité.
La différence entre les deux systèmes de validation est colossale puisque, contrairement à la validation par « preuve de travail » qui requiert de nombreux calculs complexes et donc une consommation accrue d’électricité, la validation par « preuve d’enjeu » repose sur un mécanisme de consensus. Bien entendu, cette avancée est d’une importance capitale d’un point de vue écologique.
La blockchain, pourvoyeuse de nouveaux emplois
L’apparition de la technologie de la blockchain a donné naissance à de nouveaux emplois, soit en lien direct comme le minage (validation des transactions et envois des informations dans les blocs), soit de manière plus indirecte comme le développement de logiciels basés sur la chaîne de blocs ou l’intégration de la chaîne de blocs dans les systèmes existants.
Et bien évidemment,
Ce métier de développeur peut être exercé par un travailleur indépendant qui n’aura qu’à recourir au portage salarial informatique pour pouvoir organiser son activité plus librement et en toute sécurité.