Face au choc de l’inflation, les Français se ruent vers les magasins « discount », ces enseignes réputées pour « casser les prix », pour économiser sur leur budget consommation. Sans grande surprise, ce type de magasins se multiplie en France. Fondés sur un modèle économique ingénieux, ceux-ci arrivent à tirer leur épingle du jeu grâce à des stratégies bien établies. Au final, tout le monde en sort gagnant.
Du pain béni face à l’inflation
Les magasins comme Action, Stokomani, Normal ou encore PrimaPrix font désormais figure d’incontournables pour les consommateurs français.
Ces enseignes ont pour particularité de vendre des articles à bas prix ou du moins, inférieurs à ceux du marché. Il peut s’agir de produits alimentaires, de drogueries, de cosmétiques ou d’autres articles de marques.
Sur le marché du retail français, les « soft discounters » continuent de fleurir, non seulement dans les grandes villes, mais également en périphéries.
Au vu des chiffres publiés, le succès semble bien au rendez-vous pour ces enseignes spécialisées. En 2021, les consommateurs y ont dépensé jusqu’à 11 milliards d’euros.
Preuve que ces magasins qui cassent les prix sont bien implantés dans le paysage français de la grande distribution, PrimaPrix, une enseigne espagnole, vient récemment d’inaugurer son troisième point de vente sur le sol français. Quant aux enseignes locales, Noz et Stokomani comptent respectivement plus de 300 et 130 magasins.
Une démarche anti-gaspillage
Le business model de ces « soft discounters » est vertueux à bien des égards. En plus d’être de précieux secours pour les ménages modestes, ils permettent aux producteurs d’écouler les stocks en voie de péremption.
Il est en effet important de rappeler que si les enseignes comme Stokomani, Action ou Noz peuvent pratiquer des prix aussi bas sur des produits de cette qualité, c’est avant tout grâce au déstockage.
Des démarcheurs appelés « brokers » sont envoyés auprès des grandes marques pour négocier des articles qui sont invendus, qui ont fait l’objet d’une annulation de commande et/ou qui sont sur le point d’être périmés.
Les stratégies de vente : la spécialité des consultants en marketing
Pour mettre au point des stratégies de vente efficaces, des notions poussées en marketing sont indispensables. C’est pourquoi il n’est pas rare de voir des enseignes faire appel à des consultants marketing pour les aider à élaborer une politique commerciale pertinente.
Voilà donc une opportunité d’emploi pour les consultants indépendants en marketing, lesquels seraient aussi bien inspirés d’exercer leur activité sous le statut de salarié porté.
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