Selon une étude menée auprès d’une dizaine d’entreprises, plus de 4 actifs sur 10 envisagent de quitter leur emploi dans les deux prochaines années. Ce phénomène est lié à l’envie de changement et de flexibilité des travailleurs. Aujourd’hui, de nombreux Français aspirent à vivre de nouvelles expériences, ce qui modifie leurs attentes et, par conséquent, leur perception du travail.
Les jeunes générations cherchent à trouver un meilleur équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée, privilégiant souvent des contrats à durée déterminée (CDD) plutôt que des contrats à durée indéterminée (CDI).
Quant aux travailleurs plus âgés, beaucoup souhaitent changer de carrière, en particulier après la crise sanitaire qui a remis en question leurs priorités et objectifs professionnels.
La reconversion professionnelle, une idée qui séduit les travailleurs
De plus en plus d’actifs rêvent ainsi de changer de métier, mais il faut dire que cette idée est difficile à concrétiser pour ceux qui ne disposent pas des compétences reconnues ni des ressources nécessaires pour démarrer une activité indépendante.
En revanche, ceux qui possèdent une expertise dans un domaine particulier ou qui peuvent acquérir de nouvelles compétences pourront aisément se reconvertir.
Les experts de haut niveau qui envisagent une reconversion professionnelle ont le choix entre différents statuts :
- entrepreneur individuel ;
- microentrepreneur ;
- salarié porté.
Cette dernière option se présente comme une alternative intéressante à la création d’une entreprise, d’autant plus que le portage ouvre droit à l’ensemble des avantages sociaux du salariat et permet de s’affranchir des contraintes liées aux démarches administratives et fiscales.
En effet, le salarié porté délègue la gestion administrative, comptable et fiscale de son activité à la société de portage salarial, et peut travailler à son propre rythme.
Qu’en est-il de la rémunération en portage salarial ?
En portage salarial, le consultant est libre de fixer les tarifs de ses services comme il le souhaite.
Par ailleurs, les autres tâches administratives comme la facturation et l’encaissement incombent à l’entreprise de portage. Cette dernière convertit le chiffre d’affaires généré par le consultant en salaire mensuel, après avoir déduit les charges sociales et les cotisations obligatoires, et prélevé une commission à titre de frais de gestion.
À l’aide d’une simulation portage salarial, il est possible d’estimer le montant de son salaire mensuel net en fonction du TJM (taux journalier moyen) et de la durée de la mission.