Spodis, filiale du groupe britannique JD Sports, a été sélectionnée pour reprendre l’activité de Gap France. Elle s’est engagée à préserver 214 emplois sur les 336 existants, sans prévoir de licenciements économiques pendant une période de deux ans. C’est un soulagement pour l’enseigne de prêt-à-porter. Le tribunal de commerce de Grenoble (Isère) a rendu sa décision le 11 mai dernier, refusant d’entamer une procédure de redressement judiciaire pour Gap France.
Lutter contre la précarité de l’emploi grâce au portage salarial
Le cas de l’entreprise Gap France illustre clairement que personne n’est à l’abri du chômage et que le simple fait d’être salarié au sein d’un groupe renommé ne garantit pas contre une perte d’emploi.
En effet, les 336 employés de l’entreprise ont été confrontés à une sérieuse menace de licenciement en raison de la situation difficile dans laquelle l’enseigne s’est retrouvée. Heureusement, le potentiel rachat de l’entreprise par Spodis pourrait finalement éviter le pire à 214 employés.
Pour les malchanceux qui ne bénéficieront pas de cette opportunité, le portage salarial apparaît comme une alternative intéressante pour rebondir rapidement.
En effet, le portage salarial Grenoble comme ailleurs en France, leur permet de démarrer une activité indépendante sans avoir à créer une structure juridique.
Cette solution innovante séduit par sa flexibilité et la sécurité qu’elle offre. Le travailleur porté conserve une totale indépendance dans l’exercice de son activité, et bénéficie d’une protection sociale similaire à celle des salariés classiques.
De plus, étant donné qu’il n’est pas lié de manière définitive à une entreprise en particulier, le professionnel en portage salarial est moins exposé aux conséquences d’une éventuelle faillite ou d’une procédure de redressement judiciaire de l’entreprise cliente.
Pas de redressement judiciaire pour Gap France
Gap France ne fera finalement pas l’objet d’un redressement judiciaire. Le tribunal de commerce de Grenoble (Isère) a statué et refusé d’entamer cette procédure pour l’entreprise.
Spodis, appartenant au groupe britannique JD Sports, a été sélectionné pour le rachat de la filiale française de la marque américaine, moyennant 300 000 euros, en s’appropriant une grande partie des activités de Wilsam,
Une société affiliée au groupe Ohayon qui détient les magasins Gap en France.
Spodis est resté le seul candidat en lice après le retrait de Hema France et Shopinvest, qui avaient initialement soumis une offre. Quant au groupe Intersport, qui avait récemment acquis Go Sport, il s’est retiré dès le début du mois d’avril.