Suite à l’adoption de la réforme des retraites, qui a entraîné le report de l’âge légal de départ à 64 ans, de nombreux actifs français s’interrogent sur la façon d’obtenir le taux plein le plus tôt possible.
Pour cela, le rachat de trimestres se présente comme la solution la plus simple. D’ailleurs, de nombreuses situations permettent de bénéficier de trimestres supplémentaires en fonction du profil de l’assuré (salarié, autoentrepreneur…).
Demander un Relevé individuel de situation
Afin d’avoir une idée claire sur ses droits à la retraite, il est conseillé de demander un Relevé individuel de situation. Ce document indique entre autres les revenus auxquels le travailleur a cotisé et le nombre de trimestres cotisés.
À noter qu’il est possible de racheter jusqu’à 12 trimestres. Parmi les situations pouvant justifier un rachat de trimestres figurent les stages au cours des études supérieures, à condition que ceux-ci aient fait l’objet d’une convention tripartite. La durée minimale d’un stage (au sein d’une même entreprise) doit être de 2 mois au cours d’une année scolaire ou universitaire. Ainsi, une période de 2 mois correspond à un trimestre de retraite.
Pour l’autoentrepreneur, la solution la plus avantageuse est de cumuler le rachat Madelin et le rachat Fillon.
Mais il peut également obtenir plus de droits en travaillant sous le statut de salarié porté. En effet, en portage salarial, les versements des cotisations retraite sont comptabilisés de la même manière que pour les salariés d’entreprise, ce qui permet au consultant porté de valider davantage de trimestres par rapport à un autoentrepreneur.
À noter qu’avec la réforme, il faut comptabiliser 172 trimestres cotisés pour obtenir le taux plein.
Comment estimer ses revenus en portage salarial ?
Le consultant qui accomplit des missions en portage salarial reçoit ses rémunérations sous forme de salaires mensuels. Le montant de ceux-ci est calculé sur la base du chiffre d’affaires qu’il a réalisé.
À l’aide d’une simulation portage salarial, il est possible d’estimer le montant du salaire mensuel net en fonction du taux journalier moyen (TJM) et de la durée de la mission.