Trois anciens dirigeants de Twitter ont déposé une plainte collective contre la plateforme de médias sociaux, réclamant plus d’un million de dollars de remboursement de frais juridiques. Parag Agrawal, Vijaya Gadde et Ned Segal demandent à Twitter de rembourser les dépenses encourues lors de poursuites d’actionnaires et d’enquêtes menées par les autorités.
Remboursement de frais juridiques
Dans une plainte déposée devant une cour spécialisée du Delaware, Parag Agrawal, ex-PDG de Twitter, Vijaya Gadde, ancienne directrice juridique et Ned Segal, ancien directeur financier, réclament plus d’un million de dollars de remboursement de frais juridiques à leur ancienne entreprise.
Les plaignants citent des dépenses engagées pour faire face à des poursuites d’actionnaires ainsi qu’à des enquêtes menées par la SEC (gendarme boursier américain) et le ministère de la Justice, sans toutefois spécifier la nature de cette dernière.
En parallèle, la SEC enquête pour déterminer si Elon Musk a agi en conformité avec les règles lorsqu’il est devenu actionnaire de Twitter.
Alors que les réseaux sociaux sont désormais incontournables pour développer la notoriété en ligne d’une marque, de plus en plus de consultants SMO choisissent de travailler en portage salarial. Grâce à ce statut, ces experts en réseaux sociaux conservent une grande autonomie dans l’exécution de leurs missions tout en bénéficiant de la même protection sociale que les salariés classiques. Des outils de simulation portage salarial en ligne permettent d’estimer les revenus du consultant porté.
Twitter : des licenciements massifs depuis l’arrivée d’Elon Musk
Depuis l’acquisition de Twitter pour 44 milliards de dollars, Elon Musk a licencié plus des deux tiers des effectifs, entraînant une cascade de démissions et de plaintes pour rupture abusive de contrat ou non-paiement de loyers et factures.
Le nombre d’employés est ainsi passé de 7 500 à 2 000 en seulement quelques mois. En février, le Wall Street Journal rapporte que Twitter avait accumulé un impayé de 14 millions de dollars.
Le réseau social, qui a perdu la confiance de nombreux annonceurs, voit également sa réputation entachée par la prolifération de contenus toxiques et le nombre croissant de pannes.
Face à une baisse de recettes publicitaires, l’abonnement payant Blue peine à convaincre les utilisateurs.