Choisir une bonne mutuelle santé pour travailleur indépendant

Le statut d’indépendant est apprécié pour la liberté qu’il offre dans la gestion du temps, la fixation des tarifs, la prise de décisions, etc. Néanmoins, la couverture sociale est faible par rapport à celle du salariat. Le travailleur en freelance doit notamment souscrire sa propre mutuelle santé. Le choix de cette couverture est un exercice indispensable, mais potentiellement complexe. Voici les étapes à suivre et points d’attention à prendre en compte pour trouver la bonne formule.

Les règles à suivre pour choisir une bonne mutuelle

Et s’il opte pour un contrat familial, il doit effectuer cette évaluation pour chaque personne concernée. Cette étape est essentielle à la sélection de la complémentaire santé la mieux adaptée.

Le futur assuré a intérêt à demander un devis à plusieurs assureurs ou recourir à un comparateur en ligne, en se référant à ces éléments.

Les contenus et tarifs sont déterminés en fonction de plusieurs paramètres :

• le nombre de personnes couvertes en plus du souscripteur (conjoint, enfants) ;
• le niveau de couverture (pourcentage ou montant forfaitaire du remboursement pour chaque prestation, éventuel plafond de remboursement, etc.) ;
• les exclusions de garantie pour certaines maladies ;
• les délais de carence, durant lesquels l’indemnisation n’est pas encore active ;
• les avantages supplémentaires.

Le côté financier est bien entendu important lors de la mise en concurrence de ces offres. En effet, le travailleur indépendant doit s’acquitter lui-même de la prime mensuelle pour sa mutuelle, ce qui lui impose de vérifier préalablement sa situation budgétaire.

Il est également important de contrôler dans le contrat l’existence de franchises, et éventuelles pénalités en cas de manquement à ses obligations.

La gratuité de la mutuelle est d’ailleurs l’un des avantages du portage salarial au titre des droits sociaux associés à son contrat de travail.

Les petites innovations des mutuelles « modernes »

La mutuelle ne se limite pas aux actes médicaux « classiques » comme les consultations généralistes et spécialisées, les examens, le dentaire, l’optique ou l’hospitalisation.

Et pour ceux qui n’ont pas envie de s’encombrer de documents imprimés, les contrats 100 % digitalisés se multiplient. L’ensemble du processus se fait en ligne depuis la demande de devis, la souscription, le transfert de pièces justificatives, la consultation des relevés, la soumission de réclamations… Ce système « zéro papier » est synonyme de gain de temps et de gestion simplifiée de la couverture santé.