Le phénomène des « digital nomads », ces travailleurs itinérants armés de leurs ordinateurs portables qui parcourent le globe, a connu un essor fulgurant ces dernières années. De plus en plus de professionnels aspirent désormais à s’affranchir des contraintes géographiques du modèle de travail traditionnel en présentiel.
Que ce soit depuis une plage en Thaïlande, un café à Berlin ou une cabane en montagne, l’idée de pouvoir travailler à l’autre bout du monde fait rêver. Malheureusement, loin de l’image idéalisée du digital nomad installé sur une terrasse en bord de mer et sirotant un cocktail de fruits exotiques, la réalité est souvent moins idyllique que prévu pour bon nombre d’entre eux.
Un cadre idyllique, mais un rythme intenable
Avec la généralisation du télétravail, les professionnels en quête d’évasion et de découverte peuvent désormais exercer leur travail depuis n’importe où dans le monde, à condition qu’ils disposent d’une connexion Internet performante.
Cette possibilité de concilier voyage et travail semble être un rêve pour la plupart des gens. Cependant, la réalité de la vie de nomade numérique n’est pas toujours aussi idyllique qu’on le croit.
Il est indéniable que profiter d’une plage de sable blanc et d’une eau turquoise après une dure journée de labeur comporte des avantages, mais il ne faut pas sous-estimer les inconvénients. De nombreux digital nomads l’ont appris à leurs dépens et ont rapidement été désillusionnés.
Beaucoup d’entre eux ont dû jongler avec le décalage horaire pour rester synchronisés avec leurs clients ou employeurs, ce qui perturbe leur rythme de vie habituel.
Une adaptation difficile
Lorsqu’un travailleur décide de s’installer à l’autre bout du monde, qu’il soit employé au sein d’une entreprise ou professionnel indépendant, le problème du décalage horaire demeure omniprésent.
De nombreux globe-trotteurs ont fait part de leurs expériences à ce sujet, et bien que cela puisse sembler idyllique en théorie, la réalité les oblige souvent à adapter leur emploi du temps en fonction de celui de leurs clients ou employeurs.
Ainsi, ces professionnels nomades se trouvent contraints de morceler leur journée de travail, ce qui les amène parfois à rester éveillés au beau milieu de la nuit afin de participer à des réunions cruciales et de maintenir un contact étroit avec leurs collaborateurs.
Selon un rapport de Bloomberg, une télétravailleuse établie en Asie du Sud-Est doit par exemple travailler du soir au petit matin afin de s’aligner sur le décalage horaire de ses collègues basés à New York.
Malheureusement, de tels cas sont loin d’être isolés. L’entreprise Remote Year, qui facilite les déplacements des travailleurs à l’étranger, indique ainsi que :
15 % des professionnels qui font appel à nos services sont obligés de travailler de nuit pour s’adapter à leurs collaborateurs situés aux États-Unis.
Si cette démarche n’est pas forcément imposée par l’entreprise ou les clients, certains digital nomads préfèrent néanmoins cette option, la jugeant plus pratique et agréable.
Une mobilité rendue plus accessible grâce au portage salarial
Pour ceux qui souhaitent tenter l’aventure du digital nomadisme, le portage salarial international peut leur faciliter la tâche et leur apporter plusieurs avantages.
En plus de leur garantir un statut légal et sécurisé à l’étranger, ce mode de travail innovant les libère des différentes contraintes administratives inhérentes au travail à l’international. De même, en devenant des salariés portés, ils bénéficient d’une totale liberté dans l’organisation de leur activité tout en profitant de la même protection sociale que les travailleurs classiques.
Enfin, ils ont droit à un accompagnement personnalisé assuré par la société de portage et ont la possibilité de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale sans avoir à créer leur propre entreprise.