Le travail à distance s’est démocratisé ces dernières années, avec une nette accélération depuis la crise sanitaire. De nombreux Français exercent même leur activité à l’étranger ou envisagent de se lancer, en tant qu’indépendants ou comme salariés d’une entreprise. Cela implique un décalage horaire souvent important, qui contraint ces expatriés à adapter leur organisation.
Les astuces des expatriés pour jongler avec les différences de fuseaux horaires
Si le travail à l’étranger présente de multiples avantages, il s’accompagne d’une contrainte majeure : gérer les échanges en tenant compte du décalage horaire.
En fonction du pays où se trouve l’interlocuteur, les réunions deviennent très matinales, ou très tardives. Par ailleurs, en cas de demande urgente, il faut souvent attendre plusieurs heures, voire le lendemain, en fonction de la disponibilité de la personne concernée.
D’autres répartissent leurs tâches en fonction des horaires de travail de leurs collègues, clients, fournisseurs ou autres partenaires en France ou ailleurs. Par exemple, ils consacrent une demi-journée aux meetings, lorsque leurs interlocuteurs sont au bureau, et réservent les autres travaux aux moments de la journée où ces derniers sont indisponibles.
Ces professionnels recommandent à ceux qui se lancent dans l’aventure d’utiliser des outils de gestion du décalage horaire.
Les sites Time Zone Converter et Calendly simplifient l’identification des créneaux communs pour caler un rendez-vous.
Éviter les pièges du télétravail depuis l’étranger
Malgré une bonne organisation, la flexibilité d’un travailleur n’est pas infinie. Pour répondre aux exigences de leur employeur ou des clients, ou aux sollicitations intempestives, certains ont des journées à rallonge. Or, sur le long terme, un tel rythme ne peut que nuire à leur vie personnelle, et à leur santé physique et mentale.
Il est ainsi conseillé de communiquer clairement à l’avance ses propres horaires et son degré d’adaptabilité afin d’éviter les sollicitations intempestives.
En plus des différences culturelles, de la barrière linguistique et de ces problèmes d’horaires, travailler à l’étranger implique souvent des difficultés juridiques et administratives.
Certes, plusieurs pays revoient leur législation pour attirer des professionnels du monde entier à venir s’installer et exercer leur métier en télétravail. C’est notamment le cas de Dubaï, de la Dominique, de l’Estonie, ou encore du Mexique, qui octroie un visa spécial de six mois renouvelables plusieurs fois, mais sans excéder une durée totale de quatre ans.
Il est donc essentiel d’aborder tous les points clés avant de s’engager : lieu de travail, modalités de versement du salaire, lieu d’imposition, couverture sociale, etc.
Une bonne préparation permet une expatriation sereine. Ces aspects expliquent le succès du portage salarial international, dans la mesure où la société de portage s’occupe de toutes les questions administratives, comptables, juridiques, sociales et fiscales.