Les voyageurs d’affaires repensent leurs déplacements

La pandémie de Covid-19 a mis un coup d’arrêt au tourisme d’affaires, un secteur pourtant florissant. Aujourd’hui, l’activité redémarre, mais les déplacements sont moins nombreux et plus coûteux. Les voyageurs ont modifié leurs habitudes afin d’améliorer leur productivité tout en faisant économiser de l’argent à leur entreprise.

Les déplacements d’affaires : moins nombreux, mais plus efficaces

Depuis la crise sanitaire, les voyageurs d’affaires ont modifié leurs habitudes en profondeur. 20 % des déplacements sont remplacés par une réunion en visioconférence, le télétravail ayant démocratisé l’usage de tels outils. Plusieurs personnes situées dans des villes, voire des pays différents, peuvent se retrouver au même moment pour discuter sans avoir à quitter leurs bureaux respectifs. La seule contrainte : gérer les éventuels décalages horaires.

Et lorsque leur présence physique loin du site de l’entreprise est indispensable, ils repensent leur organisation.

Une préparation plus minutieuse permet de tirer le meilleur parti de chaque rencontre, sans être dans l’urgence du retour au siège.

Les professionnels ne sont pas contre cette discipline qui permet des économies non négligeables sur les frais professionnels portage salarial, puisqu’un déplacement est synonyme de frais de transport, de restauration et d’hébergement. De plus, ils gagnent un temps précieux, puisqu’auparavant, un rendez-vous client d’une heure pouvait nécessiter une demi-journée de route aller-retour. Désormais, les échanges se font à distance, sans perdre en qualité.

 Ces situations qui requièrent un contact physique

Pour autant, les déplacements ne sont pas voués à disparaître. Dans de nombreuses situations, les discussions en face à face restent indispensables.

Parler de vive voix est d’autant plus important dans le contexte d’une réorganisation, d’une crise sociale, etc.

De même, pour présenter un nouveau produit à un client, ou signer un gros contrat, il est préférable d’être sur place. Quitte à rester une nuit ou deux et en profiter pour une visite à d’autres personnes basées à proximité.

Les recettes du tourisme d’affaires ainsi sont quasiment revenues à leur niveau de 2019, mais elles sont en grande partie tirées par l’inflation et les augmentations tarifaires dans l’aérien et l’hôtellerie.