Retrouver un emploi n’est pas toujours facile pour un cadre au chômage. En cas d’allongement de la période d’inactivité, la formation peut se présenter comme la solution la plus adéquate pour sécuriser son parcours professionnel.

Une enquête menée conjointement par l’Apec et France Travail a montré que la formation est une étape incontournable pour les cadres sans emplois depuis plus d’un an. En effet, plus de 7 répondants sur 10 ont confirmé cette réalité.

Développer ses compétences de différentes manières

D’après les résultats de ce sondage, presque tous les cadres demandeurs d’emplois (93 %) ont profité de leurs temps libres pour développer leurs compétences. Cependant, seules 4 personnes sur 10 ont déclaré avoir suivi des formations reconnues par un diplôme ou un certificat, le reste a choisi de recourir à d’autres méthodes, comme l’apprentissage en ligne, la participation à des ateliers ou conférences, la lecture d’ouvrages didactiques, documentés ou spécialisés, etc.

Les objectifs diffèrent en fonction de l’âge et de l’expérience de chacun : alors que certains ont voulu acquérir de nouvelles compétences ou renforcer et mettre à jour leur savoir-faire, d’autres ont préféré développer leurs soft-skills, ou tout simplement s’intéresser à des activités extra-professionnelles.

Néanmoins, quels que soient les types de formations suivies durant cette phase transitoire, il s’agit du meilleur moyen de se motiver. D’ailleurs, près des deux tiers des cadres ayant participé à cette enquête ont déclaré avoir mentionné l’enrichissement de leurs connaissances sur leurs profils LinkedIn.

Cette stratégie vise à masquer la rupture dans le parcours, et à valoriser une attitude proactive et résolue, notamment lorsque la période de chômage dure plus de 12 mois.

Exercer une activité à temps partiel

En parallèle des actes de formation, les cadres en quête d’opportunités d’emploi, pourraient également exercer une activité à temps partiel en attendant de trouver un poste à temps plein.

Pour cela, le portage salarial est une solution envisageable. En optant pour cette forme d’emploi, le professionnel peut travailler pour son propre compte tout en bénéficiant d’une protection sociale similaire à celle du salarié.

Ce statut lui permet de démarrer immédiatement son activité après la signature d’un contrat de travail avec une entreprise de portage. Le salarié porté délègue la gestion administrative, fiscale et comptable à la société de portage et peut se focaliser sur l’exécution de ses missions.

Le cumul du chômage et des revenus en portage salarial est tout à fait possible. Dans ce cas, le demandeur d’emploi perçoit à la fois les revenus générés par son activité et l’ARE, sous certaines conditions :

  • être inscrit comme demandeur d’emploi auprès de France Travail ;
  • avoir perdu involontairement son emploi ;
  • être à la recherche effective de travail ;
  • résider sur le territoire français ;
  • être apte physiquement à exercer une activité professionnelle ;
  • ne pas avoir atteint l’âge légal de départ à la retraite.

D’autre part, la durée du cumul ne peut dépasser celle des droits à l’indemnisation acquis par le cadre.

À titre de rappel, le consultant porté reçoit ses rémunérations sous forme de salaires mensuels. Le montant de celles-ci dépend du chiffre d’affaires réalisé et correspond à la somme restante après déduction des charges sociales, frais de gestion, et des dépenses professionnelles.

En plus de la prise en charge des tâches administrative, il bénéficie également d’autres avantages, tels que la formation, l’accès à de puissants réseaux d’experts, les conseils d’optimisation de revenus, etc.