Plébiscité depuis la pandémie, l’attrait pour le télétravail semble s’essouffler en France. Une étude récente menée auprès de 2 000 salariés français révèle un retour massif au travail en présentiel. En effet, 69 % des répondants déclarent travailler uniquement au bureau, soit une augmentation de +4 % par rapport à 2023.
Des raisons multiples pour ce retour au bureau
Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce revirement. Certains aspects du télétravail, comme le sentiment d’être surveillé par l’employeur (ressenti par 56 % des télétravailleurs), ont pu dissuader certains employés.
Néanmoins, le télétravail ne devrait pas disparaitre ainsi du jour au lendemain. Les avantages constatés lors de son expérimentation perdurent, tant pour les entreprises que pour les salariés.
S’il semble reculer en France, il est difficile de prédire son avenir à long terme. Son évolution dépendra de nombreux facteurs, tels que les avancées technologiques, les aspirations des salariés et les politiques mises en place par les entreprises et les pouvoirs publics.
La semaine de 4 jours : une solution viable ?
Le cas de la France concernant le télétravail est loin d’être isolé. D’autres pays cherchent le moyen de rétablir le travail sur site, tout en essayant de ne pas reprendre la même formule qu’avant.
Dans cette optique, des pays comme le Royaume-Uni, l’Islande ou la Nouvelle-Zélande ont expérimenté la semaine de 4 jours.
Selon différentes études, ce rythme de travail serait l’idéal pour concilier vie professionnelle et vie privée, améliorant par la même occasion et de manière significative la productivité.
Pour l’instant, la France n’est pas encore vraiment décidée à adopter le système.
Le portage salarial : une alternative pour allier flexibilité et protection
Le portage salarial constitue une solution idéale pour les professionnels indépendants qui souhaitent travailler en toute autonomie tout en bénéficiant du statut protecteur du salariat. Grâce à cette forme d’emploi innovante, ils auront droit aux mêmes avantages que les salariés d’entreprise.
En ce qui concerne le salaire, le portage salarial offre une certaine transparence. Le travailleur porté perçoit généralement une commission sur chiffre d’affaires, variable selon son activité et le montant de ses missions. Sur cette commission sont ensuite prélevés des frais de gestion déductibles des cotisations sociales. Le portage salarial permet ainsi de sécuriser le revenu du travailleur indépendant tout en lui garantissant une protection sociale complète : pensions de retraite, allocation chômage, couverture santé, etc.
Un accompagnement personnalisé pour optimiser sa rémunération
Les entreprises de portage salarial peuvent aider leurs travailleurs portés à optimiser leurs revenus. En plus de leur dispenser des conseils en gestion financière et en fiscalité, elles les accompagnent dans le développement de leur activité.
De plus, elles peuvent mettre en place des dispositifs d’avance sur chiffre d’affaires ou de garantie de salaire minimum permettant de lisser leurs revenus et de se prémunir contre les impayés.
Par ailleurs, le portage salarial s’adresse à différents profils de professionnels indépendants : consultants, formateurs, informaticiens, traducteurs, etc. Il est également accessible aux salariés souhaitant tester un projet d’entreprise en toute sérénité ou aux retraités désireux d’exercer une activité professionnelle ponctuelle.
En complément de cette analyse, il convient de noter que le portage salarial est un secteur en pleine expansion en France. Le pays compte un nombre croissant de sociétés de portage, et bien évidemment, le nombre de travailleurs portés évolue en parallèle. Cette tendance devrait se poursuivre dans les années à venir, soutenue par la demande grandissante de professionnels indépendants en quête de sécurité et d’accompagnement.