Rebondir professionnellement, le défi des conjoints d’expatriés

Environ 2,5 millions de Français vivent et travaillent à l’étranger. Une opportunité ou un impératif professionnel est la raison la plus courante qui pousse à l’expatriation. Si un tel changement de vie n’est jamais évident, il est surtout difficile pour les conjoint(e)s, dont la carrière doit prendre un nouveau tournant.

Les solutions pour maintenir son employabilité à l’étranger

La mondialisation de l’économie a grandement facilité la mobilité internationale, et les Français ne sont pas en reste. L’envie d’ailleurs, de partir à l’aventure, la poursuite d’études, une mutation réclamée par son employeur ou choisie par le travailleur… les motifs d’une expatriation sont multiples. Ceux liés au travail sont néanmoins les plus fréquents.

Mais il ne faut pas oublier ces hommes et femmes qui laissent tout pour suivre leur conjoint, et qui doivent s’adapter à un nouvel environnement, une nouvelle culture, un nouveau rythme. Ils sont nombreux à avoir renoncé à leur propre carrière. En fonction de leur profil et de la législation en vigueur dans le pays d’accueil, certains peuvent chercher un poste dans le domaine. Mais d’autres ne sont pas autorisés à exercer un emploi salarié sur place, et sont contraints d’opter pour l’indépendance.

De nombreuses entreprises de portage proposent d’héberger l’activité de freelances résidant en dehors de l’Hexagone.

La sélection du bon partenaire est essentielle pour vivre la meilleure expérience possible en tant que salarié porté.

Alternativement, des plateformes et agences spécialisées se chargent de mettre en relation les conjoints d’expatriés et des entreprises françaises ou étrangères qui souhaitent recruter des personnes qualifiées pour leurs bureaux locaux. Cependant, cette formule ne garantit pas des droits sociaux complets.

Les destinations privilégiées des Français expatriés

La Belgique, la Suisse, le Royaume-Uni, les États-Unis et le Canada hébergent les communautés d’expatriés français les plus importantes.

L’analyse des données du Registre des Français établis à l’étranger fait apparaitre une forte présence de ses ressortissants (48,9 %) en Europe, aussi bien au sein de l’Union européenne que dans les États non membres. Le continent américain suit au classement, accueillant 20,4 % des expatriés français, devant Afrique du Nord et le Moyen-Orient (15,2 %). L’Asie-Océanie, ainsi que l’Afrique subsaharienne et l’Océan indien sont quasiment à égalité, avec respectivement 7,8 % et 7,7 % des Français ayant quitté l’Hexagone.