De nombreux professionnels cherchent à propulser leur carrière en vivant des expériences à l’internationale.
Cependant, si l’idée est séduisante, il faut être conscient de la difficulté de s’installer dans un nouveau pays avec sa famille. Sans un accompagnement adéquat, le travailleur expatrié peut rencontrer des soucis qui l’empêchent d’accomplir correctement les tâches qui lui sont confiées. L’entreprise doit ainsi prendre en compte les contraintes auxquelles il sera confronté, et lui fournir le soutien et les ressources nécessaires.
Préparer psychologiquement le professionnel et son conjoint
Avant le départ du collaborateur, l’employeur est tenu de l’informer de ce qui l’attend durant son séjour à l’étranger. Ainsi, une préparation psychologique s’impose afin de garantir le succès de la mission. Toutefois, il n’est pas le seul concerné. Son conjoint doit également être impliqué, puisque les défis seront encore plus complexes pour lui ou pour elle.
En effet, ils doivent prendre connaissance de la situation politique, économique et sociale du pays hôte, et bien sûr, de la qualité et du coût de la vie, des infrastructures essentielles (santé, transports, écoles…) et des activités de loisirs disponibles.
Mais ce n’est pas tout, le conjoint a aussi besoin d’être au courant du déroulement de la mission et de l’impératif qui en découle (horaires de travail décalés, déplacements professionnels, etc.).
Il importe ainsi de faciliter leur adaptation au nouvel environnement et de limiter l’impact de l’expatriation sur la vie de famille.
Mettre en place un service d’aide
Le conjoint doit bénéficier d’une aide adaptée à ses réels besoins, notamment la possibilité de faire part de ses préoccupations à l’entreprise, et de suivre des formations permettant de se reconvertir et de trouver un travail qui lui convient. L’employeur pourrait même négocier des accords avec des entreprises locales afin de faciliter ses démarches.
La mise en place d’un service d’accompagnement s’avère ainsi être importante en vue de favoriser non seulement l’intégration professionnelle, mais aussi l’engagement du conjoint dans la communauté locale.
Ceci doit en outre inclure des programmes de soutien pour l’éducation des enfants, comme la recherche d’établissements scolaires, ou encore l’apprentissage de la langue du pays d’accueil.
Il faut reconnaître que la participation à des activités culturelles contribue au développement de réseau social, et au bien-être du travailleur expatrié et de sa famille, gage de réussite de la mission.
Quid du consultant freelance expatrié ?
Le freelance qui a décroché une mission de longue durée (plus de 6 mois) à l’étranger peut profiter d’un accompagnement personnalisé en optant pour le portage salarial international.
En effet, cette forme d’emploi permet d’accéder à une gamme complète de services répondant aux défis de l’expatriation :
- prise en charge des démarches administratives ;
- souscription d’une assurance responsabilité civile professionnelle et d’une assurance rapatriement ;
- assistance dans la négociation du contrat et du package ;
- informations sur les particularités du pays de destination (contexte économique, social, culturel…) ;
- gestion des frais liés à la mission et versement des salaires ;
- préparation du retour en France.
Le consultant porté n’a pas à se soucier des formalités administratives comme l’adaptation du contrat de travail au droit local, la facturation de l’entreprise cliente, l’encaissement, le paiement des charges sociales et fiscales (possibilité de bénéficier de la couverture sociale française), etc. Il peut de ce fait se focaliser sur l’exécution de sa mission.