Acquérir des expériences professionnelles à l’étranger est une idée séduisante pour de nombreux travailleurs. Cependant, la gestion d’une carrière à l’international nécessite une stratégie cohérente, laquelle tient compte des compétences et talents à valoriser sur le marché, de ses motivations, ses valeurs, et de ses priorités. D’autre part, il importe également d’identifier l’emploi idéal et l’environnement de travail qui permet d’exercer son métier sans contraintes.
Voici les différentes étapes à suivre pour réussir son projet de mobilité internationale.
1 – Bilan de sa situation professionnelle et personnelle
Pour réussir son projet de mobilité internationale, il faut avant tout effectuer un bilan de sa situation, plus précisément faire le point sur son parcours professionnel et personnel. Le but de cette démarche est de prendre conscience des défis affrontés et surmontés.
Il est également important d’inclure l’inventaire des compétences acquises tout au long de ce parcours, tels que les connaissances et aptitudes techniques, les soft-skills, et le savoir-faire pouvant être transféré à d’autres métiers.
2 – Analyse de soi et des particularités de l’emploi idéal
L’étape suivante consiste à faire une analyse approfondie de soi. Cette fois-ci, le professionnel doit se pencher sur ses priorités, ses valeurs, sa personnalité (traits de caractère), mais aussi ses sources de motivation et les modes de communication privilégiés.
En parallèle, il devra déterminer les particularités de l’emploi qu’il souhaite occuper à l’étranger, sans oublier l’environnement de travail qui correspond à ses attentes.
3 – Positionnement sur le marché
La troisième étape devrait permettre de se positionner sur le marché visé. Pour ce faire, le candidat doit analyser ses forces et faiblesses par rapport à un poste ciblé, en se référant aux normes et exigences de ce marché. Il doit également identifier les opportunités et les menaces éventuelles liées à l’emploi.
Parfois, des formations complémentaires sont nécessaires pour optimiser ses chances de réussite (apprentissage de la langue du pays de destination ou acquisition de toute autre compétence requise).
4 – Les questions relatives à la protection sociale, la fiscalité et les différences culturelles
Lorsqu’un travailleur choisit de s’installer dans un nouveau pays, les questions relatives à la protection sociale et la fiscalité ne doivent pas être oubliées.
En effet, se renseigner sur la sécurité sociale du pays hôte est de rigueur avant de prendre une décision. Ceci inclut l’assurance santé, les règles du droit fiscal, mais aussi celles liées au droit de la famille.
Il ne faut pas non plus minimiser les différences culturelles au risque de compliquer son adaptation. Il est plus que nécessaire de s’informer sur les coutumes ainsi que sur les relations au travail, et les attitudes et comportements valorisés.
5 – Mise en place d’un plan d’action
Lorsque le professionnel a obtenu toutes les réponses aux questions qu’il s’est posées, il est temps pour lui de mettre en place un plan d’action, et l’idéal serait de se faire aider par un spécialiste en la matière.
Pour cela, le portage salarial international pourrait être une option intéressante, puisqu’il s’agit d’une forme d’emploi flexible qui permet de bénéficier d’un accompagnement personnalisé, pour ceux qui souhaitent réaliser des missions à l’étranger.
Le consultant a en effet droit à une gamme complète de services, dont :
- le conseil sur le package à négocier avec le client ;
- l’établissement d’un contrat de travail ;
- la facturation et le versement des salaires ;
- les déclarations auprès des différentes caisses ;
- la souscription d’assurance RC Pro et d’assurance rapatriement ;
- la gestion et le remboursement des frais liés à la mission ;
- etc.