La création d’une start-up implique d’être porteur d’un projet innovant et remplir un certain nombre de conditions. Nos conseils pour réussir le lancement d’une entreprise dans l’immobilier.
Comment démarrer une start-up immobilière ?
Avant de franchir le pas, il convient de trouver une idée innovante qui apporte une solution inédite à des besoins bien ciblés.
Cette étape nécessite la réalisation d’une étude de marché : analyse de la demande, de l’offre et de l’environnement du projet. Celle-ci devrait permettre de répondre à de nombreuses questions d’ordre économique, social, technologique, légal et écologique.
En principe, les activités d’une start-up immobilière se concentrent sur l’achat, la vente, la location et la gestion de biens résidentiels. Cependant, pour assurer le succès du projet, l’idée proposée doit se démarquer des solutions existantes et satisfaire un besoin clairement identifié.
Il convient par la suite d’établir un business plan avec une vision claire et des objectifs chiffrés. Ce document est indispensable pour la recherche de financements. Il s’agit d’ailleurs de l’étape clé du démarrage d’une nouvelle entreprise.
Souvent, les fonds personnel ne sont pas suffisants pour lancer l’activité, et le créateur doit alors se tourner vers des aides publiques et d’autres modes de financement, tels que le crowdfunding, et le recours aux business angels ou aux sociétés de capital-risque.
Parmi les aides disponibles figure le crédit d’impôt innovation : pour une structure créée depuis moins de 2 ans, il est possible de demander le remboursement direct du montant déduit de l’IS ou de l’IR.
D’autre part, si la jeune entreprise confie des opérations de recherches et de développement (R&D) à un prestataire ayant reçu l’agrément du ministère compétent, elle peut bénéficier d’un crédit d’impôt sur les dépenses engagées.
Protéger son innovation
La protection de l’innovation est une étape incontournable pour une start-up. Et comme le coût du dépôt d’un brevet est assez élevé, l’État et les collectivités locales ont mis en place des aides destinées aux entreprises remplissant les critères d’éligibilité.
Il est recommandé de bien identifier la nature de la propriété intellectuelle avant de décider du mode de protection juridique.
Lever les obstacles juridiques
Il arrive parfois que les porteurs de projets soient confrontés à des blocages réglementaires. C’est la raison pour laquelle le dispositif interministériel France Expérimentation a été instauré. Celui-ci offre aux créateurs d’entreprises la possibilité de demander l’adaptation du droit (dérogations à titre expérimental).
Ils pourraient alors tester leurs innovations sur le marché et évaluer les résultats avec une plus grande marge de manœuvre.
Tester son projet au sein d’un incubateur d’entreprise
Une start-up peut bénéficier d’un accompagnement personnalisé en intégrant un incubateur d’entreprise. Cette stratégie lui permet d’accéder à une gamme de services visant à améliorer les chances de réussite du projet : savoir-faire des experts, ressources (financières, technologiques, locaux, matériels…), mise en réseau.
Outre cela, le portage salarial immobilier peut s’avérer être une alternative intéressante pour tester la viabilité de sa start-up. Dans ce cas, le porteur de projet a droit à la protection sociale du salariat et à un accompagnement de la part de l’entreprise de portage, avec laquelle il est en contrat. Ceci comprend la formation, l’accès à de puissants réseaux professionnels, le conseil, ou encore l’optimisation de revenus.
Mais ce n’est pas tout, il n’a pas non plus à se soucier de la gestion administrative et comptable, puisque celle-ci est incluse dans les services fournis par la société de portage.