La reconversion professionnelle intéresse actuellement de plus en plus de travailleurs en quête de sens ou tout simplement de meilleurs revenus. Néanmoins, passé un certain âge, changer de métier pourrait s’avérer un défi de taille pour de nombreux professionnels. Voici alors la question que tout le monde se pose : y a-t-il un âge pour se reconvertir ?
Acquérir de nouvelles compétences
Le changement de métier implique, dans la majorité des cas, l’acquisition de nouvelles compétences. Mais avec l’offre presque illimitée de formations professionnelles disponible en ce moment, trouver celles qui permettent d’atteindre ses objectifs n’est pas difficile.
D’autant plus qu’il est possible d’apprendre en ligne, et ce, quels que soient son domaine d’expertise, son niveau d’étude, et son âge.
À noter toutefois qu’avant de choisir son nouveau métier et de suivre une formation, il importe de bien se renseigner sur les opportunités de carrière. Et pour cela, s’informer auprès des sources officielles est de rigueur : cette démarche permet de découvrir les métiers pouvant correspondre à son profil et ses passions, ainsi que les compétences requises et les formations nécessaires pour y accéder.
S’informer sur les aides disponibles
Les professionnels qui souhaitent se reconvertir peuvent bénéficier d’un certain nombre de dispositifs d’aide visant à faciliter leurs démarches.
Outre le CPF qui permet de financer l’acquisition de nouvelles compétences, les candidats à la reconversion peuvent prétendre à différentes aides en fonction de leur statut : l’ARE (allocation de retour à l’emploi) pour les demandeurs d’emploi, et le PDC (Plan de Développement de Compétences) pour les salariés. Ce dispositif offre aux salariés la possibilité de donner nouvel élan à leur carrière en renforçant leurs compétences.
Limiter les risques
Se lancer dans une nouvelle activité n’est pas exempt de risques. Néanmoins, il est possible de limiter ceux-ci et de tester la viabilité du projet plus sereinement en choisissant d’exercer son activité en portage salarial. Cette forme d’emploi permet en effet de profiter de la protection sociale du salariat et de lancer immédiatement son activité avec un investissement minime.
D’autre part, le salarié porté s’affranchit des contraintes liées à la gestion administrative et comptable, puisque cette tâche incombe à l’entreprise de portage.