Portage salarial coach sportif

Le métier de coach sportif

Dans un monde où les sources de stress sont multiples, les Français accordent une grande attention aux sujets relatifs à la santé, au bien-être et à la remise en forme. Ils sont de plus en plus nombreux à rechercher l’accompagnement de professionnels. Ces attentes grandissantes ont contribué à l’essor rapide du métier de coach sportif (code ROME G1204) ces dernières années.

Il répond à différentes appellations et remplit différentes fonctions : conseiller sportif, personal trainer… Il travaille le plus souvent au sein de clubs de remise en forme, où il guide et encadre les usagers dans leur pratique, à titre individuel ou collectif. Musculation, remodelage de la silhouette, perte de poids, assouplissement, préparation physique en vue d’une compétition…, à chacun ses attentes. Après évaluation des capacités physiques et du niveau des coachés, et en fonction de leur profil et de leurs objectifs spécifiques, il propose des exercices adaptés et assure un suivi. Il s’assure du bon déroulement de chaque séance, corrige les postures, veille à une utilisation sécurisée du matériel et des appareils, etc.

Pour les séances de fitness, le cardio-training, le stretching, etc., le coach sportif peut également jouer le rôle d’animateur, ce qui implique une préparation pour choisir les morceaux musicaux, inventer et maîtriser les chorégraphies, etc. Il peut également intervenir dans de nombreuses autres disciplines comme l’aquagym, le yoga…

Le métier offre donc d’importants débouchés pour les passionnés de sport qui souhaitent en faire leur profession, à condition de posséder les qualifications nécessaires. En effet, l’obtention de la carte professionnelle d’éducateur sportif auprès de la Direction départementale de la cohésion sociale (DDCS) du département requiert non seulement une expérience probante, mais également un diplôme dans le domaine (sciences et techniques des activités physiques et sportives ou STAPS, Brevet d’état d’éducateur sportif ou BEES…).

En dehors des clubs et salles de sport, de nombreux coachs sportifs adoptent le statut de freelance pour proposer leurs services. Ils se déplacent à domicile ou sur les sites d’entraînement pour accompagner des particuliers, qu’ils soient de simples amateurs ou des sportifs confirmés.

Plusieurs régimes juridiques existent pour les personal trainer indépendants : l’entreprise individuelle (incluant l’auto-entrepreneur), la société unipersonnelle (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée ou EURL, société par actions simplifiée unipersonnelle ou SASU) ou le portage salarial. Il est essentiel de faire le bon choix, car les implications sont multiples, en termes de financement, de développement, de comptabilité, de fiscalité, de prélèvements et droits sociaux…

Le portage salarial pour les coachs sportifs

En recourant au portage salarial, le coach sportif peut se concentrer pleinement sur la préparation de programmes sur mesure et à l’encadrement de ses clients. En effet, la société de portage se charge de toutes les tâches administratives : rédaction des contrats, établissement et envoi des factures de prestations, relances et recouvrement, déclarations sociales et fiscales.

Plus le coach sportif a de temps à consacrer aux coachés, et plus ceux-ci sont nombreux, plus il perçoit une rémunération confortable. Par ailleurs, certains des frais professionnels indissociables de son activité (acquisition de matériel, déplacements chez les clients…) sont remboursés par la société de portage, ce qui lui permet d’optimiser ses revenus. Cette dernière lui verse chaque mois un salaire équivalant au moins au minimum imposé par la convention collective de branche, que les factures clients correspondantes aient été réglées ou non. C’est d’ailleurs l’un des principaux atouts du portage salarial par rapport à la micro-entreprise ou à la société unipersonnelle.

La protection sociale du salarié représente un autre avantage de taille. Car en signant un contrat de travail avec la société de portage, le coach sportif « porté » a droit à l’assurance maladie, à la prévoyance, à la mutuelle santé, à la retraite, à l’allocation chômage. De plus, il est couvert par l’assurance responsabilité civile et professionnelle souscrite par la société de portage. En somme, il profite de la sécurité du salariat, mais avec l’autonomie en prime !